Les bâtons dans les roues des autorités de la concurrence de l’UE ont eu raison du schéma initialement retenu et Vivendi se voit contraint de céder 100% de l’éditeur. Le magnat Tchèque Daniel Křetínsky, en négociations exclusives, a pris un tour d’avance.
Un premier schéma trop complexe
Le schéma initial prévoyait une cotation sur Euronext, puis la cession de 37% à un actionnaire de référence et sa montée à 49,9%, en-dessous du seuil déclenchant une OPA.
Ce montage aurait peut-être permis à Vivendi de garder un pied chez l’éditeur et aurait dégagé plus de valeur pour le vendeur, ce qui a été retoqué par les autorités de Bruxelles.
Négociations exclusives avec Daniel Křetínsky
Stéphane Courbit et Pierre-Édouard Sterin prennent la porte de sortie pour laisser Křetínsky en première ligne. Ce dernier prend de l’avance, mais d’autres concurrents pourraient se manifester. Xavier Niel n’a peut-être pas dit son dernier mot, seul ou en association. Un éditeur étranger (Mondadori ?) pourrait être aussi intéressé. Réponse avant le 23 mai.
Voir aussi : Daniel Křetínsky, infographie