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La détention du correspondant du Post prolongée par l’Iran

7 décembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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La détention du correspondant du Post prolongée par l’Iran

Temps de lecture : 2 minutes

Jason Rezaian, correspondant du Washington Post à Téhéran, a vu mercredi dernier sa détention prolongée de soixante jours, selon sa famille.

Cet ira­no-améri­cain qui était le cor­re­spon­dant du Post en Iran depuis 2012, avait été arrêté le 22 juil­let dernier en com­pag­nie de son épouse, elle-même jour­nal­iste au quo­ti­di­en émi­rati The Nation­al. Selon les autorités, il s’a­gi­rait d’une affaire liée « à la sécu­rité de la République islamique d’Iran ».

Si sa com­pagne a été libérée sous cau­tion en octo­bre, Jason Reza­ian n’est pas encore tiré d’af­faire, même si une source offi­cielle irani­enne a lais­sé enten­dre que la jus­tice devrait aban­don­ner les charges retenues con­tre lui prochainement.

À not­er que l’I­ran ne recon­naît pas la nation­al­ité améri­caine du jour­nal­iste, et avait d’ailleurs refusé qu’un avo­cat désigné par la famille puisse le ren­con­tr­er. Le mois dernier, le chef de la diplo­matie irani­enne, Maham­mad Javad Zarif, a déclaré que Reza­ian était inter­rogé « pour ce qu’il avait fait en tant que citoyen iranien ».

Pour­tant, les charges retenues con­tre lui n’ont jamais été claire­ment énon­cées. Selon Reporters sans fron­tières, au moins cinquante jour­nal­istes ou web-jour­nal­istes étaient empris­on­nés en Iran en septembre.

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