#Iran Extends Detention Of ‘@washingtonpost Post’ Reporter #jasonrezaian http://t.co/VBpciBG1Vw pic.twitter.com/yNLLyKMYzR
— World News Radio (@WNRTMEDIA) 3 Décembre 2014
Jason Rezaian, correspondant du Washington Post à Téhéran, a vu mercredi dernier sa détention prolongée de soixante jours, selon sa famille.
Cet irano-américain qui était le correspondant du Post en Iran depuis 2012, avait été arrêté le 22 juillet dernier en compagnie de son épouse, elle-même journaliste au quotidien émirati The National. Selon les autorités, il s’agirait d’une affaire liée « à la sécurité de la République islamique d’Iran ».
Si sa compagne a été libérée sous caution en octobre, Jason Rezaian n’est pas encore tiré d’affaire, même si une source officielle iranienne a laissé entendre que la justice devrait abandonner les charges retenues contre lui prochainement.
À noter que l’Iran ne reconnaît pas la nationalité américaine du journaliste, et avait d’ailleurs refusé qu’un avocat désigné par la famille puisse le rencontrer. Le mois dernier, le chef de la diplomatie iranienne, Mahammad Javad Zarif, a déclaré que Rezaian était interrogé « pour ce qu’il avait fait en tant que citoyen iranien ».
Pourtant, les charges retenues contre lui n’ont jamais été clairement énoncées. Selon Reporters sans frontières, au moins cinquante journalistes ou web-journalistes étaient emprisonnés en Iran en septembre.