Le 28 mars dernier, Télérama faisait peau neuve et adoptait un positionnement davantage « news culturel » afin d’échapper à la crise qui secoue la presse télévision (-3,3% de diffusion globale en 2011 selon l’OJD). Objectif de l’hebdomadaire branché ? Répondre « aux changements de consommation et de pratiques culturelles, afin de conquérir de nouveaux lecteurs et continuer de séduire les actuels », expliquait Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction. Télérama affichait une diffusion payée en baisse de 1,6% pour l’année 2011. Quelques mois plus tard, l’heure du bilan a sonné… et celui-ci n’est pas bon : le magazine TV du Groupe Le Monde a vu sa diffusion chuter de 1,9% entre avril-mai-juin 2012 (609 946 ex.) et avril-mai-juin 2011 (622 012 ex.). Les ventes au numéro sont les plus mal-en-point : d’après l’OJD, elles sont passées de 69 226 ex. à 64 088 ex. (-7,4%). Le passage du prix de vente de 2,3o à 2,50 euros en février dernier n’a pas dû arranger les choses.
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La nouvelle formule de Télérama est un échec
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