Nous sommes cernés par les GAFAM et quelques autres (Netflix, Snapchat, Uber) etc… Nous commandons chez eux (Amazon), nous nous informons et communiquons chez eux ou par eux (Facebook, Google, YouTube), utilisons leur technologie (Apple, Microsoft), nous nous faisons transporter ou livrer par eux. Il semble qu’ils aient un peu la gueule de bois, une bonne nouvelle.
Retour de l’économie réelle
Pendant longtemps, le titre de la première capitalisation boursière mondiale était détenu par Apple. Ce n’est plus le cas début juin 2022, c’est la très classique société pétrolière Saudi Aramco qui est le champion avec une capitalisation de 2430 milliards (oui, vous avez bien lu, milliards) de dollars. Avec l’augmentation du prix du pétrole, le bénéfice d’Aramco a atteint 40 milliards de dollars au premier trimestre 2022, en progression de plus de 82%.
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Surcapacités et licenciements en vue
Fin du Covid, sorti par la porte (mais il pourrait revenir par la fenêtre ? On annonce de nouveaux variants, B4/B5, ça rappelle la bataille navale de notre enfance) ; fin des confinements, les valeurs du Nasdaq avaient pris 170% entre le début de la pandémie (mars 2020) et sa supposée accalmie fin 2021 ; depuis, ces valeurs obèses ont subi une cure d’amaigrissement de 25%.
Au même moment l’ogre Amazon – qui a doublé ses effectifs en deux ans de pandémie — veut sous-louer 10 millions de m2 inoccupés aux États-Unis et annonce pudiquement être « en sureffectif », manière aimable de laisser entendre une vague de licenciements.
Une vague déjà arrivée chez Netflix et chez Meta qui veut réduire ses investissements sur le Metavers, sa division concernée ayant perdu 10 milliards de dollars en 2021.
Uber a perdu 6 milliards de dollars au premier trimestre 2022 et son martial président veut devenir bénéficiaire rapidement. Les malheureux esclaves d’Uber que l’on voit pédaler dans nos villes pour quelques maigres sous peuvent prévoir une baisse de leur déjà médiocre commission.
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