Si Radio France peine à signer son contrat d’objectifs et de moyens avec l’État, ce n’est pas le cas de l’Agence France Presse (AFP).
« Tout est en ordre, il ne reste qu’à signer le texte pour le concrétiser », notent Les Échos. Ainsi, le montant de la contribution publique se portera à 105 millions d’euros par an, et 1,4 % de plus chaque année jusqu’en 2018, en plus des 20 millions d’euros de contenu que l’État s’est engagé à acheter à l’AFP.
« L’Etat a tout de suite été partant pour une croissance de notre budget public », s’est félicité Emmanuel Hoog, le président de l’agence qui, en retour, réduira ses coûts de 1 % par an. Désormais, M. Hoog vise une croissance moyenne de 2,2 %, contre 3,8 % lors du précédent contrat, qui n’était « pas très réaliste ».
Enfin, pas question de toucher aux emplois. « Les salaires représentent 75 % de nos coûts, et on ne peut pas toucher aux effectifs journalistes : nous sommes déjà moins nombreux que nos concurrents AP ou Reuters », a‑t-il constaté.