Un OVNI s’apprête-t-il à faire son entrée dans la presse papier française ? C’est en tout cas ce que semble inspirer le projet d’Éric Fottorino, ancien directeur du Monde.
« Le 1 ». Tel est le nom, simple et mystérieux, du nouvel hebdomadaire qu’il s’apprête, à 53 ans, à lancer, accompagné de son ancien bras droit au quotidien du soir, Laurent Greilsamer. Celui-ci paraîtra chaque mercredi, à partir du 9 avril. Il traitera d’un seul sujet par numéro, éclairé par différents points de vue d’écrivains, de chercheurs ou encore d’artistes, et aura pour but de « mieux comprendre et ressentir le monde qui vient ».
Pour animer cette « bête », une équipe resserrée sera à l’œuvre : Loup Wolff, statisticien et administrateur de l’Insee, Hélène Thiollet, enseignante à Sciences Po, spécialiste des relations internationales et des migrations, et Julien Clément, docteur en anthropologie et directeur adjoint du département de la recherche et de l’enseignement au Musée du quai Branly. Aussi, chaque semaine, Louis Chevallier, éditeur chez Gallimard, proposera une poésie, tandis qu’Ollivier Pourriol mettra en scène un texte philosophique sous forme de dialogue.
Quelques grandes signatures feront des contributions ponctuelles. Les philosophes Edgar Morin et Élisabeth Badinter, les écrivains Erik Orsenna, Tahar Ben Jelloun, Régis Debray et Boris Razon ainsi que l’ancien premier ministre Michel Rocard feront ainsi partie du comité éditorial. Bref, les mêmes qu’ailleurs… Aussi, la direction fera appel régulièrement à des artistes, comme l’illustrateur Jochen Gerner, ou à des journalistes, tels que la jeune Manon Paulic.
Interrogé par l’AFP, Éric Fottorino explique que « dans cette période de fragmentation de l’info, il faut redonner du sens, l’envie de découvrir et revenir à l’unité ». « Je considère que la presse écrite, qui souffre de ses contenus, n’a pas dit son dernier mot. C’est une question d’offre », ajoute-t-il. Son « objet », comme il l’appelle, sera imprimé sur du « papier journal de qualité ». Il pèsera 45 grammes et sera vendu pour la somme de 2,80 euros, sans publicité. Celui qui a dirigé Le Monde de 2008 à 2010 assure qu’il s’agit d’un « format inédit dans la presse mondiale ». Il sera lu « en moins d’une heure » car les gens n’ont «
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plus beaucoup de temps », mais ils auront cependant « envie de garder » ce bel objet, selon notre devin.
M. Fottorino n’en dit pas plus, préférant entretenir le mystère sur cette « aventure de lecture » qu’il s’apprête à faire paraître. « Mon objectif et mon point d’équilibre économique, c’est 30 000 exemplaires, en kiosque ou par abonnement », explique-t-il, alors que son journal ne comporte pour l’heure qu’un seul actionnaire : Henry Hermand, 89 ans, qui a fait fortune dans l’immobilier commercial et finance le cercle de réflexion Terra Nova, proche du PS.
« Pour moi, c’est une main ouverte qui s’adresse aux élites ouvertes. Les journaux donnent de l’information, Le 1 donnera de l’inspiration », conclut-il. Le 9 avril, tout le mystère qui entoure cet OVNI peu commun sera levé, pour le meilleur ou pour le pire.
Voir notre infographie sur le groupe Le Monde
Voir également notre portrait d’Éric Fottorino
Crédit photo : Turb via Wikimédia (cc)