125 postes, essentiellement au sein des fonctions transversales, seront supprimés en 2016 au sein du Groupe Altice media (GAM). Le PDG, Marc Laufer, prévoit d’autres mesures drastiques d’économies.
Le plan de sauvegarde de l’emploi, qui sera annoncé lundi 28 septembre, constitue un véritable séisme au sein de l’ex Groupe Express Roularta, devenu GAM après son rachat avant l’été par Patrick Drahi. 125 postes sur 650 environ seront supprimés. Ils concerneront en premier lieu les services transversaux qui seront externalisés. Ainsi la comptabilité, les ressources humaines, mais aussi les services juridiques et généraux seront-ils sous-traités. La diffusion est elle aussi concernée par les coupes, mais un service réduit sera conservé en interne. Au plan de la rédaction, 25 postes seront également supprimés au sein de l’hebdomadaire L’Express. Dans le projet, le navire amiral du groupe ne compterait plus en 2016 qu’une soixantaine de journalistes.
Les nouveaux dirigeants prévoient par ailleurs plusieurs filialisations d’activité. Ainsi, les salariés d’Express Roularta Services, la régie du groupe, seraient transférés dans une nouvelle société adhoc. Non seulement les conditions sociales devraient y être moins-disantes, mais encore cette structure pourrait intégrer à terme d’autres régies appartenant à la galaxie Drahi. Libération medias et Next Régie sont directement concernés. Le groupe L’Étudiant, l’une des composantes de GAM, devrait aussi devenir une société à part entière.
D’ores et déjà, un mouvement de grève pourrait être déclenché lundi après une assemblée générale prévu dans l’après-midi. Le marathon de négociations devrait durer trois mois et les premiers départs débuter en février 2016.