Ancienne porte-parole d’Emmanuel Macron et remarquée pour fabrication de fausses nouvelles, Laurence Haïm s’était fait un peu oublier. Puis…
Je tweete la Vérité
Les vieux démons n’ont sans doute pas bien été exorcisés et comme bon nombre (pas tous) de journalistes elle se croit toujours détentrice de la Vérité (notez la majuscule) ce qui implique que tous les autres sont simplement dans l’erreur. Comme pour toute personne ayant la connaissance et se faisant contredire publiquement, le devoir de réaction est sacré. C’est un devoir aussi sacré que le maître apportant la connaissance à son élève. Il faut redresser les torts et favoriser la Vérité en mettant en avant les biais, contradictions et fautes du raisonnement d’autrui. C’est ainsi qu’avec la bienveillance naturelle qui la caractérise, Laurence Haïm — parangon de vertus — se met en devoir d’éduquer et faire grandir les personnes qui osent la contredire en public.
Il est donc normal de commencer par les bases dans un échange cordial : la menace de la loi et de la censure.
Averissement @lauhaim lié à la situation américaine:Toute injure, menace personnelle, prise de position extremiste et/ou attaque sans fondement sur ce compte sera bloqué et immédiatement répercuté aux equipes Tweeter et autorités compétentes.
— LAURENCE HAIM (@lauhaim) November 15, 2020
Suite à quoi il est logique qu’après avoir un peu taquiné les esprits on trouve quelques gauloises réfractaires pour se permettre une ou deux remarques incisives. Les réactions ne se font pas attendre.
https://twitter.com/LunaDel97595353/status/1333319141315530752
Mais les gauloises sont un peu provocatrices sans doute. Ce qui ne manque pas de relancer le « dialogue ».
Je fais partie du club 😂😂😂 pic.twitter.com/xeHxNUANFX
— Marie-Dolores Prost 🎗️ (@DoloresProst) November 30, 2020
Le grand journalisme du XXIème siècle nous a livré une fois encore un de ces formidables exemples de professionnalisme. Gageons que ce ne sera probablement pas le dernier.