Dans une fausse couverture publiée au sein de ses pages « Opinions », le Boston Globe imagine ce que seraient les États-Unis si Donald Trump était élu président.
La couverture fictive, datée du 9 avril 2017, rapporte ainsi un discours du nouveau président à la nation. « Les expulsions vont commencer », prévient-il. Et celles-ci vont même « aller tellement vite au point de donner le tournis ». Aussi, plus loin, on apprend que « des soldats américains refusent l’ordre d’exécuter des familles de membres de l’EI » (sic).
Depuis la taxation des produits importés de Chine, « le marché s’effondre alors qu’une guerre commerciale est imminente ». En résumé, c’est le cataclysme, à tous les niveaux. Dans un éditorial publié juste après, le Boston Globe explique qu’il a voulu montrer ce que donnerait, en vrai, la vision « profondément dérangeante » de la politique qui serait appliquée par l’actuel candidat à l’investiture du Parti Républicain.
Le journal va même plus loin. À l’instar de ses confrères du New York Times (qui a racheté le Boston Globe dans les années 90), du Los Angeles Times et du Washington Post, il appelle clairement les Républicains à « arrêter Trump », dont la vision serait contraire aux valeurs essentielles de la nation…
Et de conclure : « Sa vision de l’Amérique promet d’être aussi atroce dans la vraie vie qu’elle apparaît en noir et blanc sur cette page. » Sans aucun doute, tous les moyens sont bons pour tenter de freiner celui qui, aujourd’hui, reste nettement en tête dans la course à l’investiture républicaine. Quitte à faire miroiter des scénarios de fin du monde à ses lecteurs…