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Le CRIF demande à Poutine de censurer Alain Soral dans les médias russes

27 janvier 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Le CRIF demande à Poutine de censurer Alain Soral dans les médias russes

Temps de lecture : 2 minutes

Reçu il y a une semaine par Vladimir Poutine, comme d’autres représentants des communautés juives européennes, le Conseil représentatif des institutions juives de France a fait une demande curieuse au président russe.

Comme l’a rap­porté Eve Gani, direc­trice des rela­tions inter­na­tionales de l’or­gan­i­sa­tion com­mu­nau­taire, le Con­seil a « remis au Prési­dent russe une demande par­ti­c­ulière du CRIF pour faire en sorte que des crim­inels français comme Dieudon­né M’bala M’bala et Alain Soral n’utilisent pas les médias russ­es [comme RT France ou Sput­nik, NDLR] pour dif­fuser des thès­es anti­sémites ».

Face aux plaintes alarmistes des dif­férentes asso­ci­a­tions reçues ce jour-là, le locataire du Krem­lin avait invité les juifs qui se sen­ti­raient en insécu­rité en Europe à venir s’installer en Russie.

Suite à cet entre­tien médi­atisé met­tant claire­ment an cause son client Alain Soral, l’avocat Damien Vigu­ier, a adressé une let­tre au prési­dent russe. Dénonçant la légitim­ité du CRIF, de l’UE­JF et des autres asso­ci­a­tions com­mu­nau­taires ou dites « antiracistes », Me Vigu­ier fustige une « cam­pagne de har­cèle­ment judi­ci­aire » et une ostraci­sa­tion de son client « dans toutes les télévi­sions, les radios et les jour­naux » de France.

Con­tes­tant « formelle­ment » les accu­sa­tions du CRIF, qui relèvent selon lui « du men­songe et de l’in­jure », ce dernier rap­pelle en out­re que « la notion d’antisémitisme n’est pas en droit français une infrac­tion pénale » et n’est qu’un terme util­isé comme une arme idéologique de la part d’or­gan­i­sa­tions « qui usur­pent le nom de lib­erté et qui ne représen­tent qu’elles-mêmes ».

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