L’institution de contrôle et de régulation de l’audiovisuel français, le CSA, met en exergue, dans son rapport annuel, l’omniprésence des anglicismes à l’antenne ainsi qu’une nette préférence accordée à la musique, aux films et aux séries étrangères.
Le rapport précise notamment que « ce qui heurte le plus le public concerne les emprunts à l’anglais, les incorrections et l’usage de mots grossiers ou d’expressions vulgaires. » Le CSA souligne également la multiplication exponentielle des séries étrangères et la diffusion intensive, malgré les quotas, de chansons anglo-saxonnes, que ce soit à la télévision où à la radio.
Cette situation n’est pas son conséquence sur le degré de satisfaction du public, demandeur de davantage de productions nationales.
Ainsi, selon une enquête BVA publiée en janvier 2013, 66% des personnes interrogées estiment que l’une des faiblesses principales du petit écran français est un manque de « séries d’expression originale française à la télévision ».
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