Dans un communiqué, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel a annoncé qu’il allait se pencher sur la diffusion de la vidéo de Vincent Lambert, cet homme lourdement handicapé suite à un accident de voiture en 2008 et dont le sort fait débat.
Mercredi, suite à la diffusion de cette vidéo où on le voit réagir par le regard à la présence de son demi-frère, diffusion assurée par le comité de soutien en faveur de son maintien en vie, les chaînes de télévision BFMTV et TF1 ont choisi de diffuser l’extrait à l’antenne. France 2 et i>Télé ont également relayé la vidéo, mais en floutant le visage de Vincent Lambert.
D’où la volonté du CSA « d’instruire avec une particulière vigilance les séquences de ce jour diffusées à la télévision concernant Monsieur Vincent Lambert, notamment au regard de l’application du principe de respect de la dignité humaine ».
La question que n’ont pas manqué de se poser les membres du comité de soutien est de savoir si laisser mourir de faim et de soif ce grand handicapé (arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 5 juin 2015) est conforme au respect de sa dignité humaine.