Toute la presse écrite recherche la martingale : comment trouver un équilibre éditorial et financier entre le numérique et le papier ?
Le vénérable Financial Times semble avoir relevé le défi. Dès le début 2013 le FT comptait plus d’abonnés numérique que papier. Cette tendance s’est encore accélérée puisqu’à mi 2014 plus des deux tiers des abonnés du FT – près de 700.000 au total – viennent du numérique. Encore plus significatif les revenus du numérique (55%) dépassent ceux de l’édition papier.
Une transition qui ne s’est pas fait sans casse : trente-cinq postes de l’édition papier ont été supprimés. Dans le même temps dix postes ont été créés dans le numérique mais ce ne sont pas les mêmes journalistes et – on peut le supposer – ils ne sont pas rémunérés au même tarif. Le rédacteur en chef peut se féliciter d’être devenu « un service en réseau ». Une leçon pour la presse du continent ?
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