Le Groupe Sud-Ouest cherche un nouvel actionnaire suite à ses difficultés économiques dans le but de se relancer dans le numérique.
Après avoir essuyé des pertes de 4,5 millions d’euros en 2012, après avoir vu sa diffusion baisser de 2,75 % et après avoir évoqué plus de 100 licenciements économiques afin de baisser la masse salariale, le GSO veut se relancer. Face à la crise des publicitaires et des ventes que connaissent tous les journaux, le groupe se dirige tout naturellement vers le numérique.
Ainsi ce dernier a‑t-il chargé le cabinet PWC Corporate Finance d’une « levée de fonds à caractère minoritaire » pour financer cet investissement et espérer un renouveau, annonce Le Monde. Détenu par la famille de Jacques Lemoine (80 %), fondateur, et par les sociétés du personnel (20 %), il souhaiterait ainsi voir arriver un troisième acteur. « Notre objectif est d’arriver à une levée de fonds de 15 à 20 millions d’euros », a déclaré Olivier Gerolami, le PDG.
Faute de valorisation récente, nous ne connaissons pas le pourcentage que cela pourrait représenter. Cependant, selon Fabien Pont, gérant de la société civile des journalistes, « on pense qu’avec 15 millions on pourrait avoir 20 % ». Sachant que le groupe était estimé, en 2008, à près de 300 millions d’euros, cela pourrait être le marqueur d’une forte chute.
Malgré ses difficultés, Sud-Ouest reste le deuxième quotidien le plus lu en France, derrière Ouest France.