Le Guardian, sans doute le quotidien britannique le plus complet, perd de l’argent et des lecteurs. Beaucoup d’argent et beaucoup de lecteurs. C’est peut-être pour cela qu’il vient d’ouvrir un « data-cafe » dans le quartier branché de Shoreditch cette semaine.
Le café a déjà son twitter #guardiancoffee. Ouvert aux journalistes ou apprentis journalistes (et au public ?) le café est riche en gadgets électroniques. Écrans plats sur les murs transmettant les tweets en temps réel, une tablette encastrée dans chaque table. Si les boissons sont au prix du quartier (l’équivalent de 2,50 livres le café expresso), l’atmosphère est décrite par le magazine Vice comme « stérile, mortelle… sans vie et cynique ».
Le café servira aussi pour des interviews et comme « espace de travail pour les rédacteurs à temps partiel ».
L’éditeur hollandais NRC et le canadien Winnipeg Free Press ont déjà ouverts leurs cafés en 2012. Vitrine ? Phénomène de mode ? Nouveau créneau économique ? La presse écrite cherche toujours la martingale.
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