Suite aux insultes du député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, contre une journaliste de Libération, la Société des journalistes et du personnel du quotidien a réagi dans un communiqué.
Celle-ci dénonce « les insultes inadmissibles » proférées par le parlementaire lors d’un conseil d’agglomération portant notamment sur la fermeture d’une aire de passage des gens du voyage. Comme le rapporte Ouest-France, lors de ce conseil, M. Bourdouleix (ancien UDI) aurait déclaré : « Contrairement à ce qu’a écrit une petite pétasse de Libération, je ne suis pas un maire anti-gens du voyage. »
Le maire de Cholet faisait ici référence à un article de Libé daté du 10 mars dernier et intitulé : « À Cholet, le maire anti-gens du voyage ferme leur aire d’accueil. » Selon la société des journalistes, qui lui demande de s’excuser, « de tels propos sont tout simplement indignes et abjects de la part d’un élu de la République ».
Contacté par l’AFP, le député a indiqué que si la journaliste « a été choquée par le terme, oui, je lui présente mes excuses. Maintenant, j’attends aussi que Libération dise la vérité sur ce qui s’est passé il y a huit jours ».
En août dernier, l’élu avait été condamné à une amende de 3 000 euros pour « apologie de crime contre l’humanité » pour avoir déclaré en 2013, lors d’une altercation avec des gens du voyage, qu’Hitler « n’en avait peut-être pas tué assez ».