Pendant les fêtes, l’Ojim fait relâche et se rallie à la trêve des confiseurs. L’occasion de vous faire revivre les grands moments de l’année 2014 du point de vue de la critique des médias. Cette année, l’Ojim s’est particulièrement attaché à décrypter le discours produit par les médias par une analyse exhaustive de certaines émissions ou de certains supports de presse. Mais l’Ojim continue également de débusquer petites et grosses manipulations dont se rendent coupables certains journalistes, et tente de mettre à jour les enjeux qui se cachent derrière ce combat de la parole. N’oubliez pas que l’Ojim est un site entièrement indépendant qui ne vit que grâce à vos dons. Aidez-nous à remplir notre rôle d’Observatoire des médias et à exercer librement notre critique du système médiatique. Tout don nous est utile.
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Dossier : Calais, le peuple en angle mort
Pour les médias dominants, la situation dramatique dans laquelle se trouve la ville de Calais présente un acteur incompréhensible : le peuple de Calais.
En 1973, Jean Raspail décrivait dans son roman Le Camp des saints, parabole prophétique rééditée en 2012 par Robert Laffont pour cause d’actualité prégnante, les côtes françaises assaillies par un million de migrants échoués sur ses plages, et évoquait les cas de conscience tragiques qu’une telle situation impliquait. L’état de la ville de Calais depuis quelques mois semble une illustration cruellement réelle de l’anticipation qu’avait réalisée le romancier. Il n’y a qu’un seul point, cependant, sur lequel Jean Raspail se trompait dans sa prédiction du désastre : si le gouvernement et les médias regrettent que la situation s’embourbe, ils n’expriment pourtant aucun cas de conscience. Tout juste avouent-ils un malaise. Car le conflit cornélien que le romancier exposait tenait au choc de deux exigences : la première impliquait, selon le pacte fondamental noué dès l’origine entre les citoyens et l’État, la protection de ces derniers contre toute menace extérieure.
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Un journaliste pris en flagrant délit… de clownerie
Une clownerie de plus pour le monde journalistique. Mais cette fois, c’est une vraie !
Comme l’a révélé le procureur de la République de Douai, dans le Nord, un journaliste travaillant pour une société de production a incité des mineurs à se déguiser en clown et à effrayer les passants pour les besoins d’un reportage.
« J’ai convoqué dans mon bureau le journaliste, le rédacteur en chef et le patron de la boîte de production pour un rappel à la loi, car c’est inadmissible », a déclaré le procureur Éric Vaillant, jeudi 30 octobre.