Les médias de grand-chemin, et au-delà des pans entiers des secteurs culturels, éducatifs et politiques, se déchaînent chaque jour un peu plus contre Valeurs actuelles. L’hebdomadaire est à leurs yeux un avant-poste de la contestation, avant-poste qui, de par son succès, gêne. Un déchaînement à ce point exponentiel que Valeurs actuelles a dû consacrer l’un de ses numéros à ce sujet.
Les critiques contre Valeurs actuelles ne sont pas nouvelles. Sa simple existence suffit pour que les médias conformistes et l’idéologie dominante s’en prennent au magazine. La critique a cependant cédé la place à une offensive violente depuis « l’affaire Valeurs actuelles/Obono », traitée sous forme de brochure par nos soins. Une brochure qui bénéficie d’un second tirage et que le lecteur peut se procurer ici. Les éléments de l’affaire du mois d’août 2020 y sont décortiqués.
Une offensive sur tous les fronts
Plus globalement, Valeurs actuelles est attaqué de toute part. Sa newsletter l’expose régulièrement. Ainsi, dans sa lettre d’information envoyée à ses lecteurs le 9 juin 2021, Valeurs actuelles présentait le numéro de la semaine, au dossier intitulé « Ceux qui veulent nous faire taire ». Un titre accentué par des mots d’accroche : « Ils intimident, ils censurent, ils appellent au boycott ». C’est une enquête sur « Les nouvelles méthodes du harcèlement politiquement correct ».
Le lendemain, le 10 juin 2021, une autre lettre de l’hebdomadaire indiquait que Valeurs actuelles portait plainte contre Sleeping Giants.
Le texte, en forme de manifeste, révélateur de l’état d’esprit de notre époque :
« L’heure de la riposte a sonné. Depuis presque un an et demi, un groupe d’activistes d’extrême-gauche appelé « Sleeping Giants » intimide nos annonceurs afin de faire chuter nos revenus publicitaires et ils sont nombreux à avoir cédé, impactant directement notre journal.
Pourquoi s’en prennent-ils à nous ?
Valeurs actuelles, cible privilégiée de ces délinquants du net est la vitrine d’un modèle de société vertueux qui révèle l’évidence des ravages qu’ont fait les politiques de gauche dans les dernières décennies, il est insupportable à ces activistes que le pot aux roses soit découvert : il faut donc museler Valeurs actuelles.
Que risquent-ils ?
Selon le Code pénal, une discrimination entravant l’exercice normal d’une activité économique quelconque est passible de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Le mal est fait
Espérant une issue favorable à cette plainte, il n’en reste pas moins que le mal est fait, une part importante de nos revenus publicitaires ont été et resteront impactés par les agissements de ces délinquants »
Voir aussi : Sleeping giants, les nouveaux inquisiteurs !
Dans le même temps, Valeurs actuelles est convoqué devant les tribunaux suite à la plainte déposée par le député de La France Insoumise Danièle Obono, laquelle avait peu apprécié d’être croquée en esclave transposée dans l’Afrique du 18e siècle. Un retour aux racines qu’elle revendique pourtant. Le procès se tient le 23 juin 2021 devant le tribunal correctionnel de Paris, pour « injures publiques à caractère raciste ».
Valeurs actuelles est donc attaqué sur deux fronts principaux : le portemonnaie (Sleeping Giants exerce un chantage à la délation sur les entreprises afin de les pousser à cesser de faire de la publicité sur le site de l’hebdomadier) et la liberté d’expression. Dans les deux cas, le fait que ceux qui montent au créneau pour défendre la liberté économique et d’expression de la presse ne le fassent pas révèle combien notre époque se paie des mots « liberté » ou « égalité », mais n’en défend pas une once quand ces mots devraient s’appliquer à qui pense autrement.
Le dossier de Valeurs actuelles
Paru la semaine du 10 juin, le dossier de Valeurs actuelles consacré à « Ceux qui veulent nous faire taire » dresse un panorama d’une offensive encore plus générale. Il met en lumière :
- Les méthodes utilisées par Sleeping Giants pour censurer Valeurs actuelles
- Les méthodes utilisées par les associations communautaristes (LGBTQIA++, antifas, « anti-racistes »…)
- Les méthodes employées par des associations supposément écologistes mais concrètement antispécistes, telles que L214 ou Extinction rébellion
- Les peu nombreux militants des groupuscules d’extrême gauche dont « l’agit prop » est favorisée par la bienveillance de médias de grand-chemin qui leur fournissent une caisse de résonance sans commune mesure avec leur poids réel dans la société
- Le rôle de l’auto censure : l’immense majorité de ceux qui participent d’une façon ou d’une autre au débat public s’auto-surveille
Bien sûr, Valeurs actuelles n’est pas le seul média non conformiste à s’opposer à l’idéologie dominante. Il est cependant celui qui a le plus pignon sur rue, bénéficiant de son ancienneté et de sa diffusion. Il est aussi celui qui est le plus directement attaqué : l’hebdomadaire a les moyens de dire tout haut ce qu’une bonne partie des Français pense tout bas, faute d’avoir la possibilité de l’exprimer. Ces attaques sont une forme de censure insidieuse, avec en toile de fond des dogmes « indiscutables », des méthodes autoritaires et un refus de la liberté.