La tribune de Vladimir Poutine dans le New York Times, publiée mercredi 11 septembre et intitulée « Un plaidoyer pour la prudence en Syrie, ce que Poutine a à dire aux Américains », n’est pas passée inaperçue.
Le journal a en effet reçu nombre de protestation de ses lecteurs. L’un d’eux s’est même dit « horrifié » que « le New York Times puisse soutenir un ennemi de longue date des États-Unis ». Andrew Rosenthal, responsable des pages Opinions où a été publiée la tribune, parle d’« allégation » qui « tombe dans la catégorie des opinions ». Ce dernier assume son choix, jugeant la tribune « bien écrite et bien argumentée » mais avoue qu’il n’est « pas d’accord avec beaucoup des arguments ».
« La Syrie est une énorme histoire dont Poutine est un personnage central », a‑t-il ajouté, confiant aussi qu’il n’y avait pas de « moyen de savoir si M. Poutine a écrit lui-même son article ». La médiatrice du NYT a quant à elle rappelé que la rédaction en chef du quotidien a été approchée mercredi par une société de relations publiques américaine représentant le chef du Kremlin et proposant un texte en anglais signé du président russe.
Crédit photo : World Economic Forum