[Première diffusion le 9 juillet 2020]
Après Libération, très actif pour promouvoir le racisme anti-Blancs, c’est le New York Times qui en rajoute une couche. Depuis la mort de George Floyd, le monde médiatique est en roue libre, c’est la course perpétuelle pour chercher la manière de s’excuser au mieux du racisme, du colonialisme et autres événements passés. Leur nouvelle trouvaille se trouve dans la manière d’écrire les termes de “white” et de “Black”. Le média américain a tranché, la majuscule sera désormais réservée aux Noirs (sic).
Pour lutter contre le racisme, promotion du communautarisme noir
“white” sera donc écrit sans majuscule par le New York Times, alors que “Black” en prendra toujours une. Le média se justifie et explique que cette capitalisation permettra “de mieux transmettre des éléments d’histoire et d’identité communes, et reflète notre objectif d’être respectueux de toutes les personnes et communautés que nous couvrons”. En somme, il faut aider une identité basée sur le fait d’être noir à émerger, en leur mettant une majuscule au même titre que les termes de “Latinos”, “Amérindiens”, etc. Pour lutter contre le racisme, rien de mieux que de déterminer une hiérarchie entre elles, en les classant dans les avec (les Noirs) et dans les sans (les Blancs) majuscules.
Le journal ajoute paradoxalement, “De plus, les groupes de haine et les tenants de la suprématie blanche ont longtemps favorisé le style des majuscules, ce qui en soi est une raison de l’éviter.” Pour copier les suprémacistes noirs, en revanche, cela ne pose pas de problème. Pour cet évident ce deux poids, deux mesures le journal explique :
“Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, il n’y a pas eu de mouvement comparable vers l’adoption généralisée d’un nouveau style pour ‘blanc’ et on a moins l’impression que ‘blanc’ décrit une histoire et une culture communes (sic).”
Quand il s’agit de parler colonialisme et racisme, en revanche, les Blancs se mettent soudainement à avoir une histoire commune.
Des médias français qui semblent peu choqués par les dérives de leurs confrères
Du côté des autres médias, seuls Causeur et Valeurs Actuelles semblent préoccupés par cette dérive de leurs confrères, ni Le Figaro (hormis dans le Vox), ni Le Monde ne daignent l’évoquer. Côté Libération, le sujet est abordé mais il ne semble pas du tout choquer, au contraire, il est banalisé.
Libération évoque “il y a près d’un siècle, le sociologue américain William Edward Burghardt Du Bois, qui, dans une lettre envoyée aux médias, leur avait demandé de capitaliser le terme ”Negro”, alors utilisé de façon commune, estimant que la minuscule était “un signe d’irrespect et de racisme”. Ils rappellent aussi qu’en 1930, “le New York Times avait adopté cette forme, estimant que c’était un acte de reconnaissance et de respect pour ceux qui ont passé des générations en minuscule”.
Tout va bien alors, même s’ils rappellent qu’en tant que média français, eux, mettent une majuscule aux deux termes, selon la règle grammaticale des nationalités. Libération serait donc capable de faire face aux injonctions du politiquement correct ? Nous verrons si la fièvre du “N” majuscule à “Noirs” et du “b” minuscule à “blancs”, les gagne d’ici peu.