Alors que le quotidien américain avait perdu 40 millions d’euros en 2011, ce dernier vient de dégager, pour cette année 2012, un bénéfice net d’environ 133 millions d’euros.
Ce qui a changé : auparavant, le New York Times tirait son principal financement de la publicité. Le secteur publicitaire étant en crise, les journaux reposant sur ce modèle en ont pâti. Désormais, le journal dégage plus de revenus grâce à ses ventes, et particulièrement de ses abonnements numériques. Fin 2012, on recensait 668 000 abonnements à son édition numérique sur internet. Ses recettes publicitaires ont baissé, mais cela n’a visiblement pas eu d’impact sur sa bonne tenue durant le précédent exercice.
De plus en plus, le modèle axé autour des abonnements et des lecteurs, tendant à s’écarter du modèle publicitaire, s’impose comme une perspective d’avenir pour la presse.
Crédit photo : capture d’écran nytimes.com