Entre le 7 et le 9 janvier, le site internet du quotidien britannique The Guardian, l’un des plus consultés au monde, a été bloqué en Chine pour des raisons inconnues.
« Nous sommes atterrés que theguardian.com ait été bloqué en Chine. Les raisons n’en sont actuellement pas claires », avait déclaré une porte-parole du quotidien dans un communiqué, ajoutant que les responsables du journal étaient « en train d’évaluer l’importance de ce blocage ». « Nous espérons que l’accès à notre site Internet va revenir à la normale dans un avenir très proche », conclut-elle.
Access to #Guardian website has been blocked in #China, @guardian said on Wednesday, adding that it did not know why.
— Mohamed Othman (@Othmanbay) 8 Janvier 2014
Le Guardian précise qu’« aucun des articles concernant la Chine publiés ces deux derniers jours ne pouvait être clairement perçu comme dangereux par les dirigeants du pays. (…) Un article, publié le 6 janvier, explore les tensions dans la région divisée ethniquement du Xinjiang (nord-ouest), mais The Guardian avait déjà couvert le sujet auparavant, sans que l’on note de retombées négatives. » L’accès au
site du Guardian a été rétabli le 9 janvier.
S’il a rarement concerné le Guardian, ce type de censure est pourtant courant en Chine. Peuvent en témoigner les sites du New-York Times, de Reuters, de Bloomberg ou encore du Wall Street Journal qui ont été ou sont encore inaccessibles suite à des articles dérangeants pour le pouvoir chinois.
#Guardian website unblocked in #China after users reported access was denied http://t.co/bcVVtIGD6Y via @guardian
— Alessandra Colarizi (@AleColarizi) 9 Janvier 2014