Bonjour, je m’appelle Henriette, j’ai 25 ans et j’écris à l’OJIM depuis deux ans. J’ai fait une double licence histoire et anglais à Bordeaux dont je suis originaire. Puis j’ai obtenu un diplôme à l’Institut de journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA) auquel l’Ojim a consacré un article sous le titre évocateur « IBJA, à gauche toute ».
Parmi les professeurs on peut compter Élisa Perrigueur, journaliste à Médiapart et autoproclamée « spécialiste des migrations et des frontières » et lauréate du « Migration Media Award » qui récompense des journalistes produisant des travaux « contribuant à un récit plus équilibré sur la migration dans la région euro-méditerranéenne ». De nombreux professeurs sont du même style.
Que fait-on dans cette ambiance si on est une étudiante de droite ? Réponse, on apprend à se taire. J’ai fait ensuite un stage à Ouest-France à Rennes où j’ai trouvé exactement la même ambiance. J’aurais pu intégrer ce quotidien régional mais l’environnement politique était vraiment trop déprimant et Rennes est devenue une ville peu sûre. Je suis revenue en Gironde et je fais des piges à distance pour le groupe Ouest-France loin des pesanteurs du siège, et pour des hebdomadaires locaux. En parallèle j’écris pour l’Ojim où je rédige ’des portraits de journalistes qui me sont rémunérés 80 € le portrait, je les mets à jour également. L’Ojim me permet de compléter mes revenus et constitue ma respiration, j’y écris librement sans avoir à me cacher.
Notre équipe est petite, soudée bien que nous soyons dispersés, les conférences de rédaction ont lieu à distance dans la bonne humeur. Nous choisissons nos thèmes ou bien ceux-ci nous sont attribués en fonction de l’actualité.
Si vous lisez l’Ojim, vous savez que vous le faites gratuitement. Mais cette gratuité a un coût. Aidez-nous à atteindre notre objectif de 15000 euros de dons en décembre. Chaque don même petit compte. Si vous donnez 80€ par exemple vous financez un des portraits que j’écris. Merci d’avance et joyeux Noël à tous !
Henriette