Suite à la polémique déclenchée par les propos de son vice-président, le groupe Uber a tenté de redorer son image.
Lors d’une réception qui s’est tenue récemment à New-York, Emil Michael, vice-président du service de voiture avec chauffeur (VTC), avait clairement appelé à la création d’une équipe pour fouiller la vie des journalistes hostiles envers le groupe dans le but de faire taire leurs critiques. Celui-ci avait particulièrement visé la journaliste Sarah Lacy du site PandoDaily, auteur d’articles à charge contre Uber.
Selon 01.net, celle-ci aurait accusé l’entreprise de « sexisme et de misogynie ». « Je ne sais pas combien d’autres signaux il faudra pour comprendre que cette compagnie ne nous respecte pas et ne fait pas de notre sécurité une priorité », avait-elle écrit.
Mais devant le tollé suscité par les propos de son vice-président, le patron d’Uber, Travis Kalanick, a tenu à s’excuser à travers une série de 13 tweets. « Les commentaires d’Emil à un récent dîner étaient calamiteux et ne représentent pas le groupe », a‑t-il déclaré. Cependant, ce dernier n’envisage pas de licencier M. Michael : « Tout le monde peut apprendre de ses erreurs et cela vaut aussi pour Emil. »
Uber est une entreprise de service de voiture avec chauffeur basée à San Francisco. Présente dans plus de 200 villes à travers le monde, elle doit régulièrement défendre la légalité de son activité devant les tribunaux à la demande des entreprises de taxis.
1/ Emil’s comments at the recent dinner party were terrible and do not represent the company.
— travis kalanick (@travisk) 18 Novembre 2014