Dans la région parisienne ce sont plus de 60 kiosques qui ont été dévalisés en deux mois. Un réseau de roumains emploie de très jeunes gens assez minces pour s’introduire dans les trappes d’accès après effraction. Le butin peut être intéressant : la caisse (généralement entre 200 et 400 euros de monnaie et petites coupures), les cartes de téléphones pré-payées (plus intéressantes; un kiosque peut en avoir pour 600/1200 euros, revendues à moitié prix) et les « consommables » (chewing-gums, boissons, briquets etc.). Les journaux, peu « liquides », ne sont pas touchés. Le vol d’un kiosque peut rapporter jusqu’à 2 000 euros avec peu de risques.
L’OJIM présentera dans le courant du mois un reportage avec un kiosquier du centre de Paris.