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Les coulisses « pas très cool » du Grand Journal de Canal+

13 février 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Les coulisses « pas très cool » du Grand Journal de Canal+

Temps de lecture : 2 minutes

Xanax, alcool avant les émissions, faux amis, morosité ambiante… Dans un entretien à QG, l’ex-miss météo du « Grand Journal » de Canal revient sur les coulisses sans strass ni paillettes de l’émission.

Racon­tant son expéri­ence « incroy­able, mais pas très cool », Raphaëlle Dupire estime dès son arrivée que les chroniqueurs sont « un peu flip­pant, entre celui qui m’a directe­ment dit du mal des autres et l’autre qui m’a con­fié qu’elle pre­nait un Xanax avant chaque émis­sion, je me demandais un peu où je débarquais ».

Jeune, peut-être trop, elle décou­vre rapi­de­ment qu’elle n’au­ra à l’an­tenne aucune lib­erté et que ses chroniques seront écrites par deux auteurs en con­flits, et en manque d’inspiration. « Le vrai prob­lème c’est que j’ai fait ça trop tôt. Si j’avais pu faire mes preuves avant quelque part, j’au­rais été assez sûre de moi pour dire ‘non, cette vanne elle est nulle’ », explique-t-elle.

Sa pre­mière météo est cat­a­strophique, et les suiv­antes ne vont rien arranger à l’af­faire. Trop de stress, un promp­teur trop loin et des auteurs dénués de tal­ent. « Je vous avoue qu’à la fin je pico­lais avant d’y aller », con­fesse-t-elle avant d’a­jouter : « Je mangeais des Kit Kat tout le temps et buvais deux coupes de cham­pagne avant la météo. II y en a une que j’ai faite bour­rée, elle est facile à trou­ver j’ai l’œil gauche qui se referme ! »

Un jour, Renaud Le Van Kim, ancien directeur de la pro­duc­tion qui fai­sait des self­ies avec elle tous les jours, arrête du jour au lende­main. Peu de temps après, elle sera écartée de l’an­tenne… À l’heure du bilan, elle explique : « J’ai trou­vé que les gens étaient tristes, qu’ils fai­saient sem­blant d’être copains, que c’é­tait abom­inable. Mais comme c’est hors du com­mun tout ça, c’est dif­fi­cile à juger. »

Der­rière les maquil­lages, les jin­gles pop et les pail­lettes, cette chaîne bobo-bisounours par excel­lence cacherait donc une ambiance pesante et une pro­fonde morosité si ce n’est un mal-être. Tout un symbole…

Dessin : © Mila­dy de Win­ter pour l’Ojim

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