La presse quotidienne française va mal. Entre la baisse du lectorat, la baisse concomitante de la publicité, l’équilibre entre format papier et format toile, les quotidiens sont à la recherche d’un nouveau modèle économique. La presse économique quotidienne ne fait pas exception. Malgré la disparition de la version papier de La Tribune, Les Échos continuent d’être dans le rouge même si la perte sera moindre en 2012 qu’en 2011. Après le New York Times, Les Échos tentent le web payant. Une formule à la demande mariant articles gratuits avec un plafond puis un abonnement au-delà du plafond. Le quotidien a déjà supprimé 55 postes en 2012 (dont 15 journalistes) dans le cadre d’un plan de départs volontaires plus 25 ruptures conventionnelles.
Source : Jean-Marie Charon, 6ème Assises du journalisme, Poitiers, 3 octobre 2012