Dans une étude publiée le 8 décembre 2020, l’Association des journalistes LGBT (AJL) s’en prend à l’émission des “Grosses Têtes” sur RTL, animée par Laurent Ruquier depuis 2014. Celle-ci accuse l’émission de faire preuve d’homophobie (malgré la présence de trois chroniqueurs “ouvertement gays”…), de transphobie, de racisme et de grossophobie, après avoir réalisé une écoute régulière de ses émissions pendant un mois, du 21 septembre et 23 octobre 2020.
Une “cour de récréation” totalisant en moyenne “19 propos discriminants” par émission
D’après l’AJL, “chaque émission contient, en moyenne, 19 propos discriminants”. L’essentiel de celles-ci seraient des “déclarations sexistes”.
Pas moins de “159 propos sexistes, 66 déclarations homophobes et transphobes, 51 déclarations racistes et 29 déclarations grossophobes” auraient été tenus lors des 24 émissions écoutées par l’association.
Le schéma de ce harcèlement serait celui d’une “cour de récréation” où “insultes et discriminations sont constamment encouragées envers des boucs émissaires désignés”.
Face aux offuscations de ces lobbyistes, RTL a indiqué ne pas souhaiter s’exprimer sur le sujet et avoir pleinement “confiance dans le jugement de [ses] auditeurs”.
La radio, nouvel eldorado des censeurs LGBT++ ?
Cette fois, RTL est la victime du politiquement correct mais parfois, ce sont les radios qui se font les gardiens de la moraline.
France Inter est champion en la matière, comme l’a rappelé leur récent refus de diffuser une publicité de l’Œuvre d’Orient parce qu’elle contient le mot “chrétien”.
Sa maison mère, Radio France, s’en prend même désormais directement à l’Observation du Journalisme. Le 3 décembre dernier, le groupe du “service public” a envoyé un huissier à notre hébergeur, OVH, pour se plaindre de “contenus illicites”. Les articles ciblés évoquaient tous le militantisme LGBT++ à Radio France. À la vue des péripéties de RTL, il semble compliqué de nier l’existence de ce lobby à l’intérieur du milieu médiatique…