Pauvre (manière de parler) Matthieu Pigasse empêtré dans les affres de la gestion d’un petit empire médiatique en net déclin. Influence quasi nulle sur Le Monde (supplanté par Xavier Niel), Radio Nova discrète, les festivals de Rock en Seine victimes du Covid et les Inrocks qui ne cessent de rétrécir. D’où la nécessité de soutiens extérieurs.
Inrocks, le pas de danse ralentit
Le passage d’hebdomadaire au mensuel sera-t-il suffisant pour sauver le titre ? Le numéro 2 de la nouvelle formule relançait le marronnier de l’été avec le sexe en dossier et une couverture diversitaire, mettant en couverture dans les bras d’un superbe Africain une non moins superbe Européenne, ce qui s’appelle une image performative.
Du monde en renfort
La nomination d’Emmanuel Hoog ancien président de l’AFP à la tête de la holding médias de Pigasse, anciennes LNEI devenues « Combat » (défense de rire au fond de la salle) n’a pas été jugée suffisante et deux renforts de poids sont venus au secours du « Combat » en intégrant son conseil d’administration, que Louis Dreyfus président du directoire du Monde a quitté.
Le premier est américanomorphe quoique français. Ancien proche de Strauss-Kahn, Frédéric Michel est associé de Rupert Murdoch dans un de ses fonds d’investissement et actionnaire de Brut tout en siégeant au conseil d’administration de ce dernier. Le second est plus original, Maximilien Arvelaiz est franco-vénézuélien, proche de Nicolas Maduro et a représenté le Venezuela au Brésil et à Washington. Les maracas de la musique de ce pays vont-ils remplacer les riffs des guitares électriques ?
Voir aussi : Matthieu Pigasse, infographie