Après le retrait d’un article sur Robert Ménard, les journalistes du Midi Libre ont dénoncé une « censure (…) incompréhensible et abusive ».
Retiré par Olivier Gérolami, directeur de la publication du quotidien régional, le texte en question évoquait la campagne d’affichage sur l’armement de la police municipale de Béziers, initiée par le maire Robert Ménard. « Le texte n’est pas paru. Le PDG du titre en a demandé le retrait, mercredi soir peu avant l’impression. Motif invoqué : la peur d’un éventuel procès en diffamation, comme le maire de Béziers en a déjà initié un à l’encontre du journal en novembre dernier », ont écrit les journalistes dans une tribune, estimant que « ce recul fragilise la rédaction de Midi Libre dans son ensemble, l’agence biterroise en particulier ».
Interrogé par l’AFP, Olivier Gérolami se défend de toute censure et évoque un « malentendu ». Il assure n’être « jamais intervenu dans le contenu rédactionnel » en trois ans à son poste et explique voir simplement demandé une vérification juridique de l’article en question. Compte tenu des délais, cette démarche aurait entraîné la suppression du papier.
Colère à la rédaction de « Midi Libre » après la non publication d’un article sur Robert Ménard http://t.co/XJqzPqdfo4
— Thomas Wieder (@ThomasWieder) 20 Février 2015
Béziers : la campagne choc de Ménard provoque un clash au «Midi Libre» http://t.co/hcnxjMmflP
— Le Parisien (@le_Parisien) 20 Février 2015