Quand un simple petit commentaire traduit une grille de lecture idéologique…
Dans un tweet publié un peu vite, Marion Van Renterghem, grand reporter au journal Le Monde, a semble-t-il trahi sa pensée en publiant une photo représentant deux soldats « russes » commémorant la mort de deux de leurs frères d’armes, tués par de mystérieux tirs de snipers (que
certains attribuent à l’OTAN). D’après la légende de la journaliste, les deux soldats rendent seulement hommage à « deux cosaques morts » mais ne font « rien pour le soldat ukrainien », tué lui aussi.
Sauf que, sur le blog Realpolitk.tv, Xavier Moreau explique que « cette idiote (sic) ne s’est même pas aperçue que, sur sa propre photo, c’est le portrait du soldat ukrainien qui est tenu par l’homme à droite. Ces deux hommes, qui ne seront malheureusement pas les derniers à tomber sous les balles de l’OTAN, ont eu droit à un enterrement commun à la maison des officiers ». Et d’ajouter : « Ces cosaques et ces soldats ukrainiens de Crimée ne se sont pas trompés d’ennemi. » Contrairement à la journaliste du Monde ?
Rappelée aux faits sur Twitter, celle-ci a fait son mea culpa, après avoir supprimé son tweet. « En effet vous avez raison, j’avais mal légendé. Merci! », a‑t-elle répondu. La journaliste n’a probablement pas légendé sa photo de manière volontairement trompeuse. Il n’empêche que cet « acte manqué » est un exemple parmi tant d’autres de la position très largement « anti-russe » des médias français, que l’Ojim a du reste analysé à travers l’exemple des JO
de Sotchi.