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L’État islamique menace Twitter et ses employés

4 mars 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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L’État islamique menace Twitter et ses employés

Temps de lecture : 2 minutes

« Votre guerre virtuelle contre nous entraînera une guerre réelle contre vous » : tel est le message adressé par l’État islamique aux dirigeants et employés de Twitter, accusés de supprimer les messages et les comptes des jihadistes sur le réseau social.

Ain­si le groupe ter­ror­iste appelle-t-il ses com­bat­tants à tuer le fon­da­teur, Jack Dorsey, ain­si que ses employés. Bien qu’il ne tra­vaille plus pour Twit­ter (il est désor­mais le PDG de Square), M. Dorsey con­tin­ue de voir sa per­son­nal­ité asso­ciée au réseau de micro-blog­ging qu’il a fondé.

Le mes­sage stip­ule : « Nous vous disions depuis le début que ce n’est pas votre guerre mais vous n’en n’avez pas tenu compte et avez con­tin­ué à fer­mer nos comptes sur Twit­ter. Mais nous revenons toujours. »

Tout comme Youtube, Twit­ter bloque régulière­ment les comptes des util­isa­teurs qui dif­fusent des mes­sages de haine ou des vidéos vio­lentes, mon­trant les mul­ti­ples actes de bar­barie com­mis par l’EI, comme le pré­cisent ses con­di­tions d’u­til­i­sa­tion : « Vous ne devez pas dif­fuser ou pub­li­er de men­aces directes et spé­ci­fiques de vio­lence envers d’autres personnes. »

Comme le rap­pelle Le Figaro, « depuis quelques semaines, les équipes de mod­éra­tion de Twit­ter pren­nent des mesures de plus en plus dras­tiques pour con­tr­er la com­mu­ni­ca­tion de l’État islamique. ». « Selon une étude de jan­vi­er 2015 de l’In­sti­tut Brook­ings citée par Le Figaro, l’EI et ses sym­pa­thisants avaient 45 000 comptes sur la plate­forme de microblog­ging à l’au­tomne 2014, si l’on addi­tionne ceux qui sont simul­tané­ment créés, sup­primés et recréés avec par­fois une seule let­tre de dif­férence », ajoute L’Obs.

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