« Votre guerre virtuelle contre nous entraînera une guerre réelle contre vous » : tel est le message adressé par l’État islamique aux dirigeants et employés de Twitter, accusés de supprimer les messages et les comptes des jihadistes sur le réseau social.
#JackDorsey receives death threat after Twitter shuts down at least 2,000 #ISIS accounts | http://t.co/krgZ3GJpdE
— Gorz Ordnajela (@Gee0723) 3 Mars 2015
Islamic State has issued a death threat against Twitter co-founder @Jack Dorsey http://t.co/tcIvVhOR8s pic.twitter.com/kaNL7Q8T4g — UPI.com (@UPI) 2 Mars 2015
Ainsi le groupe terroriste appelle-t-il ses combattants à tuer le fondateur, Jack Dorsey, ainsi que ses employés. Bien qu’il ne travaille plus pour Twitter (il est désormais le PDG de Square), M. Dorsey continue de voir sa personnalité associée au réseau de micro-blogging qu’il a fondé.
Le message stipule : « Nous vous disions depuis le début que ce n’est pas votre guerre mais vous n’en n’avez pas tenu compte et avez continué à fermer nos comptes sur Twitter. Mais nous revenons toujours. »
Tout comme Youtube, Twitter bloque régulièrement les comptes des utilisateurs qui diffusent des messages de haine ou des vidéos violentes, montrant les multiples actes de barbarie commis par l’EI, comme le précisent ses conditions d’utilisation : « Vous ne devez pas diffuser ou publier de menaces directes et spécifiques de violence envers d’autres personnes. »
Comme le rappelle Le Figaro, « depuis quelques semaines, les équipes de modération de Twitter prennent des mesures de plus en plus drastiques pour contrer la communication de l’État islamique. ». « Selon une étude de janvier 2015 de l’Institut Brookings citée par Le Figaro, l’EI et ses sympathisants avaient 45 000 comptes sur la plateforme de microblogging à l’automne 2014, si l’on additionne ceux qui sont simultanément créés, supprimés et recréés avec parfois une seule lettre de différence », ajoute L’Obs.