Depuis 2006 le quotidien parisien Libération vit sous le régime d’une procédure de sauvegarde. Bruno Ledoux (Foncière Colbert), propriétaire des locaux de Libération rue Bellanger a déjà versé plus de 5 millions d’euros sans pour autant pouvoir rentrer dans la holding de tête qui coiffe le journal. Libération ne survit que grâce aux aides de l’État à la presse qui dépassent les 6 millions d’euros par an, encore ces aides n’incluent elles pas les aides indirectes (détaxation du papier, aide au portage etc). Édouard de Rothschild semble un peu fatigué de sa danseuse de presse.
Alors qui viendra au secours du quotidien ? Matthieu Pigasse déjà actionnaire du Monde ? Un chevalier blanc ? Bernard Tapie ? Ou l’État par des abandons de créances sociales ? Les nuages s’amoncellent sur la tête de Nicolas Demorand dont la « une » sur Bernard Arnault n’a pas fait l’unanimité sans compter les grèves à répétition du distributeur Presstalis dont le sort n’est toujours pas réglé.