Si vous n’avez pas vu le nom de Jean-Philippe Desbordes dans la presse de grand chemin c’est normal. Trois petits articles publiés par France 3 Régions, La Dépêche et ELLE, nous apprennent que cet ancien journaliste a été condamné, le 22 novembre 2024, à vingt ans de prison pour viol, actes de tortures et de barbarie sur les trois filles de son ancienne compagne.
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Dov Alfon en cause
Selon Arrêt sur images, du 12 décembre 2024, Dov Alfon serait à l’origine de la modification de la fiche Wikipédia de Jean-Louis Desbordes, ancien journaliste de France Inter et du quotidien, condamné pour plus de 700 viols sur les trois filles de son ex compagne. Dov Alfon serait intervenu (de par ses relations avec la direction de Wikipédia et avec la complicité de celle-ci) pour faire supprimer la mention d’un article publié par l’intéressé dans Libération. L’article aurait été ensuite rétabli.
Management « vertical »
Le franco-israélien Dov Alfon, ancien de la fameuse unité d’élite 8200 des services de renseignement de l’armée, à la fois directeur de la rédaction et directeur de la publication, est le véritable responsable éditorial avec des méthode de direction, selon Arrêt sur images, « qui inquiètent et interrogent une partie des salariés, sur le plan managérial comme sur le plan éditorial ». Certains parlent (source Le Monde) de « harcèlement moral, de micro-management » et d’interventionnisme direct sans respecter les hiérarchies.
Křetínský, 45M€ dans Libé
Dans un entrefilet de quelques lignes Le Monde révèle une information explosive, nous citons :
« La question de la « perte de sens » du travail journalistique s’additionne à la fragilité économique du titre et aux interrogations sur sa structure capitalistique, alors que le milliardaire tchèque Daniel Křetínský vient, selon nos informations, d’accorder un troisième prêt d’une quinzaine de millions d’euros au journal classé à gauche. Les deux précédents représentaient un montant de près de trente millions d’euros ».
Křetínský aurait donc injecté au total 45M€ dans un journal qui a toujours été sauvé de la faillite par les grandes fortunes, Jérôme Seydoux en 1994, Édouard de Rotschild en 2005, Bruno Ledoux en 2012, Patrick Drahi en 2016, Daniel Křetínský en 2022, 2023 et 2024.
Au suivant ?
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