Feu sur Elon Musk ! Le félon de Tesla et Space X veut donner un peu d’air et plus de liberté d’expression sur X/Twitter qu’il a racheté. Les ennemis de la liberté le clouent au pilori, veulent affaiblir X, voire tout simplement faire disparaître le réseau. Comme les alliés objectifs, Thierry Breton ci-devant commissaire européen et Libération le quotidien de Messieurs Drahi et Křetínský.
Thierry Breton ne veut voir qu’une seule tête, la sienne
On connaît la plaisanterie de l’adjudant qui veut mettre en rang sa section, il ne veut voir qu’une tête, la sienne. Thierry Breton ne veut qu’un seul langage autorisé dans l’Union européenne, celui de l’extrême-centre dont il représente les intérêts.
Un exemple dans l’actualité du moment, le mardi 10 octobre 2023, quelques jours après les attaques du Hamas en Israël, Thierry Breton attaquait Musk sur la modération de son réseau social à ce sujet. Selon lui, de trop nombreuses images violentes, montrant les exactions commises par le Hamas, et trop de fausses informations circulaient sur X, violant les règlements en vigueur. La réponse du patron de Tesla ? « Montrez-moi les abus dont vous parlez, et j’agirai ». L’échange a été accompagné par une lettre des autorités européennes à X, Facebook ou encore Instagram. Depuis son rachat du défunt oiseau bleu, Musk est dans le viseur de Breton et de ses compères comme Le Monde qui regrettait en décembre 2022 la trop grande liberté pour ouvrir des comptes sur ce qui était encore sous l’appellation Twitter, devenu ensuite X.
Voir aussi : DSA contre Twitter “X”, le match continue
Libération fait la pub de Mark Zuckerberg
Libération brocarde volontiers les milliardaires, enfin pas tous. Pas Edouard de Rotschild, Bruno Ledoux, Patrick Drahi ou Daniel Křetínský qui lui ont permis de survivre en l’absence de lecteurs. Mark Zuckerberg patron de Meta, lui est un ami, dont le quotidien fait la publicité le 16 décembre 2023 en incitant ses lecteurs à quitter X, ce réseau qui est « aujourd’hui celui des commentaires les plus affreux, entre harcèlement et désinformation, des contenus surexposés aux yeux de tous au moyen d’un abonnement payant souscrit en majorité par des utilisateurs dotés d’un agenda politique et idéologique ». Comprenez le réseau qui a entre autres réintroduit le compte de Trump supprimé précédemment et qui permet de voir souffler un petit air de liberté.
Le quotidien des milliardaires recommande Threads (de l’ami Mark Zuckerberg), WhatsApp (toujours l’ami Zuckerberg) et même le quasi inconnu BlueSky fondé par Jack Dorsey, ancien de Twitter, qui avait exclu Trump et inventeur de « l’arrêt du crime » orwellien sur l’oiseau bleu (voir infra).
Pour illustrer la convergence liberticide Thierry Breton/Libération, nous ne résistons pas à la tentation de citer à nouveau Orwell dans 1984 :
O’Brien (membre du Parti intérieur qui contrôle la société) parle à Winston qui a été pris sur le fait comme déviant et emprisonné :
« Nous ne détruisons pas l’hérétique parce qu’il nous résiste. Tant qu’il nous résiste, nous ne le détruisons pas, nous le convertissons. Nous captons son âme, nous lui donnons une autre forme. Nous lui enlevons et lui brûlons tout mal et toute illusion. Nous l’amenons à nous, pas seulement en apparence, mais réellement, de cœur et d’âme. Avant de le tuer, nous en faisons un des nôtres. Il nous est intolérable qu’une pensée erronée puisse exister dans le monde, quelque secrète et impuissante qu’elle puisse être. Nous ne pouvons permettre aucun écart, même à celui qui est sur le point de mourir…Nous, nous rendons le cerveau parfait avant de le faire éclater »