Alors que les extraits audiovisuels étaient, jusqu’alors, payables à la minute, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) vient d’opter pour une offre à la seconde à compter d’un minimum de 30 secondes.
Cette nouvelle formule, active au 1er janvier 2013, a permis à l’Ina de réduire ses prix de moitié, misant sur une augmentation des volumes de vente. Par exemple, pour un extrait d’actualité de 30 secondes en prime time, le prix est de 400 euros. Pour ceux des programmes de divertissements incluant la prestation d’un artiste, le prix s’élève à 760 euros les 30 secondes.
« Cette rigidité de la minute indivisible est abolie pour permettre aux producteurs, aux chaînes, d’acheter la quantité d’archives la plus juste » a rappelé Mathieu Gallet, président de l’Ina. Et ce dernier d’ajouter : « nos tarifs n’avaient pas été réformés depuis 2002. Ils correspondaient à un paysage audiovisuel à six chaînes nationales. Il fallait tenir compte de l’arrivée des petites chaînes de la TNT pour lesquelles le prix des archives était trop élevé. »