Après la journée internationale des femmes, celle du souvenir des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique ou celle de la paix, une nouvelle journée internationale « pour la protection des journalistes » ou « contre l’impunité des crimes envers les journalistes » vient d’être décrétée par une résolution de l’Assemblé générale de l’ONU.
Destinée à attirer l’attention sur la violence exercée contre les journalistes, cette journée sera fixée au 2 novembre, date de l’assassinat, à Kidal au Mali, de la journaliste de RFI, Ghislaine Dupont, et du cameraman Claude Verlon.
Cette nouvelle journée fait suite à une demande du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius aux Nations Unies, qui a évoqué « la nécessaire protection des journalistes » avant de décrire un « métier magnifique » mais avec une « modification dramatique du statut du reporter sur le terrain ». « Pendant des décennies, votre statut de journalistes vous a protégés, un peu comme la Croix-Rouge, et aujourd’hui, ce statut vous expose », a‑t-il ajouté. Selon le ministre, cette nouvelle journée, « c’est symbolique, mais c’est fort ».
Pas sûr malheureusement que cela change concrètement les conditions de travail des journalistes dans le monde…
Source : L’Express