Après CNews qui a fait la sourde oreille sur l’origine politique des “militants” antifas ayant attaqué le convoi de Marine Le Pen, c’est France Info qui se met à la langue de bois. Dans un article, on apprend que des militants d’extrême gauche manifestant pour “déboulonner” une statue lilloise, samedi 20 juin, ont fait face à des militants d’extrême droite. Mais seule la couleur politique de ces derniers a semblé intéresser le média.
À gauche : de simples “manifestants”. À droite, des “militants d’extrême droite”
FranceInfo évoque la présence de “200 personnes qui manifestent” contre la statue de Louis Léon César Faidherbe (ancien administrateur colonial du Sénégal), comme cela est devenu la mode, des États-Unis à l’Europe. On y apprend seulement qu’ils sont là à l’appel d’une énigmatique association dénommée “Survie Nord”.
Entre la statue et eux, sont venus s’interposer des “militants d’extrême droite”, dont FranceInfo ne se prive pas de citer les horribles slogans, comme “On est chez nous”. Mais pourquoi tant de tensions entre les deux camps si ce ne sont que des “manifestants” ? Il faut attendre la fin de l’article pour avoir une petite idée…
Survie, une association d’extrême gauche et “anticolonialiste”
Après avoir raconté les faits et insisté sur la présence de “l’extrême droite”, on apprend finalement que les simples “manifestants” du début, sont des “militants anticolonialistes”. C’est-à-dire, des défenseurs de la fameuse pensée décoloniale obsédée par la colonisation et la “race blanche privilégiée”, qui rencontre un franc succès dans les milieux d’extrême gauche.
Un tour sur le site de l’association Survie suffit à confirmer les choses. On y apprend que c’est “une association loi 1901 créée en 1984 qui dénonce toutes les formes d’intervention néocoloniale française en Afrique et milite pour une refonte réelle de la politique étrangère de la France en Afrique”. Voilà donc qui éclaircit la situation, l’extrême gauche qui pense que la colonisation française existe encore, manifeste contre une statue qui jusque la, ne gênait personne.