Le mardi 19 février 2019, une manifestation contre l’antisémitisme a été organisée à Paris et dans plusieurs villes de province. Le parti socialiste – en quête de visibilité politique et médiatique — en a été à l’initiative et a délibérément choisi de ne pas inviter certains partis politiques. Une occasion en or pour plusieurs médias pour diaboliser ces derniers selon une technique éprouvée.
Première phase de sensibilisation
Le JDD nous informait le 15 février que « le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a pas été invité à signer l’appel, selon l’entourage du premier secrétaire Olivier Faure. Même chose pour Debout la France ». C’est le choix des organisateurs. Mais ce qui ne peut manquer d’étonner est de voir certains médias souligner que le Rassemblement national ne s’associera pas à la manifestation : C’est ainsi que le Huffpost constate que « le Rassemblement national ne participera pas à la marche ». Comme si ce parti avait choisi de ne pas s’associer et non pas comme s’il en avait été exclu.
L’agence de presse anglaise Reuters va plus loin dans la manipulation en titrant : « Front commun des partis contre l’antisémitisme, RN excepté ». Une dépêche reprise par Yahoo actualités, Boursorama, etc.
France Info nous présente le 19 février le « front (presque) commun contre l’antisémitisme », en présentant « ceux qui en sont » et « ceux qui n’en sont pas ». Parmi eux, le Rassemblement national. Sous-entendu : ce parti ne fait pas partie du front uni contre l’antisémitisme.
Seconde phase de diabolisation
Le piège se referme :
- Le Rassemblement national n’est pas été invité à participer à cette manifestation, parce que selon son initiateur, le premier secrétaire du parti socialiste, « toute l’histoire (de ce parti NDLR) est liée justement à la question de l’antisémitisme et du racisme ».
- Bien que le Rassemblement national organise une manifestation distincte, plusieurs titres de presse reprennent à leur compte la présentation incomplète de l’agence Reuters.
- Ce parti est suspecté de ne pas combattre l’antisémitisme. La preuve en est, il ne fera pas partie de la manifestation officielle. CQFD.
Un mécanisme implacable qui aboutit à ce que comme le souligne Le Figaro « après chaque nouvel acte antisémite resurgissent de part et d’autre de l’échiquier politique les mêmes suspicions entourant le Rassemblement national ». Les suspicions, ça s’entretient. Une partie du clergé médiatique l’a bien compris. En parallèle des Bobards d’Or remis le 18 février 2019, bientôt la manip d’or ?!