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Marc Ladreit de Lacharrière condamné pour emploi fictif de Pénélope Fillon

13 décembre 2018

Temps de lecture : 2 minutes
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Marc Ladreit de Lacharrière condamné pour emploi fictif de Pénélope Fillon

Temps de lecture : 2 minutes

Dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable (CRPC) le propriétaire de La Revue des Deux Mondes a été condamné à huit mois avec sursis et 375.000 € d’amende – il avait été mis en examen pour abus de biens sociaux ; la femme de François Fillon avait été employée en 2012–2013 pour rédiger des notes de lecture dont deux seulement avaient été publiées par la revue littéraire et politique La Revue des deux mondes, la danseuse du milliardaire. Une danseuse qui lui coûte cher, en 2017 les dépenses de la société éditrice ont été supérieures aux recettes. Mais l’ami Marc a des poches profondes.

Un empire médiatique

Autour de Fimalac, Marc Ladre­it de Lachar­rière a con­sti­tué un petit empire média cen­tré sur le web (Webe­dia, Ter­rafem­i­na, Jeuxvideo.com…) et La Revue des Deux Mon­des où Péne­lope Fil­lon émargeait à 3900 € nets men­su­els. Le même homme d’affaires a fait en 2013 un prêt de 50.000 € sans intérêts et non déclaré à François Fil­lon, qui l’a rem­boursé depuis. Fimalac aurait aus­si demandé à trois repris­es des mis­sions ponctuelles à François Fil­lon, fac­turées quelques dizaines de mil­liers d’euros. Sa vieille ami­tié avec François Fil­lon n’a pas résisté à la men­ace de prison ferme qui aurait pu peser sur lui s’il n’avait eu recours à la procé­dure de plaider-coupable. Sa con­damna­tion ne sera pas inscrite à son casi­er judiciaire.

Un petit Soros à la française

Se con­sid­érant comme un des fon­da­teurs de SOS Racisme, il est égale­ment un des financiers de la Fon­da­tion con­tre l’exclusion (de Mar­tine Aubry) et un de ceux qui ont financé le Bondy Blog (alliance du grand cap­i­tal, de la presse bien pen­sante et d’un bout de ban­lieue), machine de guerre médi­a­tique pour la pro­mo­tion des « diver­sités ». Pré­cisons que Marc n’est pas égoïste : les hommes blancs de plus de cinquante ans dont il est un digne représen­tant n’appartiennent à aucune diver­sité présente et encore moins à venir.

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Crédit pho­to : ADMICAL via Flickr (cc)

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