Dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable (CRPC) le propriétaire de La Revue des Deux Mondes a été condamné à huit mois avec sursis et 375.000 € d’amende – il avait été mis en examen pour abus de biens sociaux ; la femme de François Fillon avait été employée en 2012–2013 pour rédiger des notes de lecture dont deux seulement avaient été publiées par la revue littéraire et politique La Revue des deux mondes, la danseuse du milliardaire. Une danseuse qui lui coûte cher, en 2017 les dépenses de la société éditrice ont été supérieures aux recettes. Mais l’ami Marc a des poches profondes.
Un empire médiatique
Autour de Fimalac, Marc Ladreit de Lacharrière a constitué un petit empire média centré sur le web (Webedia, Terrafemina, Jeuxvideo.com…) et La Revue des Deux Mondes où Pénelope Fillon émargeait à 3900 € nets mensuels. Le même homme d’affaires a fait en 2013 un prêt de 50.000 € sans intérêts et non déclaré à François Fillon, qui l’a remboursé depuis. Fimalac aurait aussi demandé à trois reprises des missions ponctuelles à François Fillon, facturées quelques dizaines de milliers d’euros. Sa vieille amitié avec François Fillon n’a pas résisté à la menace de prison ferme qui aurait pu peser sur lui s’il n’avait eu recours à la procédure de plaider-coupable. Sa condamnation ne sera pas inscrite à son casier judiciaire.
Un petit Soros à la française
Se considérant comme un des fondateurs de SOS Racisme, il est également un des financiers de la Fondation contre l’exclusion (de Martine Aubry) et un de ceux qui ont financé le Bondy Blog (alliance du grand capital, de la presse bien pensante et d’un bout de banlieue), machine de guerre médiatique pour la promotion des « diversités ». Précisons que Marc n’est pas égoïste : les hommes blancs de plus de cinquante ans dont il est un digne représentant n’appartiennent à aucune diversité présente et encore moins à venir.
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Crédit photo : ADMICAL via Flickr (cc)