Le groupe Lagardère a annoncé jeudi dernier la vente d’un tiers de ses titres, 10 au total. Ceux qui ne seront pas vendus seront fermés, ce qui fait planer une menace sur la tête de près de 350 salariés.
Mais outre cette décision importante, trois titres du groupe seront affectés par des suppressions de postes. « Rester au sein du groupe Lagardère a un prix », écrit Fabienne Schmitt dans Les Échos. En effet, derrière cette vente, Lagardère a décidé de tailler dans ses effectifs actuels. Ainsi, Paris Match, Elle et le Journal du Dimanche vont en payer les frais.
À Elle, 14 postes sur 80 sont visés. 13 postes sur une centaine à Paris Match, et 6 postes sur une cinquantaine au Journal du Dimanche. Furieux, les syndicats parlent de « licenciements secs avec des indemnités quatre fois inférieures au plan de 2007 », alors que la direction s’en défend. Denis Olivennes avait annoncé des mesures d’accompagnement « exemplaires », et la direction ajoute que « les départs sont sur la base du volontariat ». À suivre…
Crédit photo : capture d’écran site lagardere.com