Dans un article publié en septembre 2012, l’hebdomadaire Marianne avait accusé Robert Ménard d’« antisémitisme ».
Le journal vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour « diffamation publique » à son encontre. Il devra s’acquitter de 1 000 euros d’amende, de 3 000 euros de dommages et intérêts ainsi que de 2 000 euros au titre des frais de justice. Marianne devra également publier le jugement dans ses colonnes.
Le 22 septembre 2012, le magazine avait publié ces lignes : « Alain Soral est passé de mode. Mais il reste Dieudonné, Robert Ménard et Thierry Meyssan (…) “Ces porteurs d’idéologie profitent et entretiennent la détestation selon une stratégie bien déterminée”, analyse le chercheur en philosophie Vivien Hoch. Leurs diverses productions, leur entretien de l’idéologie antisémite et leur ironie constante devraient les écarter du débat public ».
En plus d’être diffamatoire, l’article écrit par la journaliste Lisa Vignoli s’était aussitôt révélé être une manipulation. Vivien Hoch, à qui les propos sont prêtés dans l’article, s’était en effet aussitôt désolidarisé de ceux-ci dans un courriel envoyé à l’ancien patron de Reporters sans frontières. Il y joignait les véritables réponses envoyées à Marianne.
Dans ce document, que l’Ojim avait pu lire, les propos de M. Hoch étaient en effet bien différents de la version relatée dans l’hebdomadaire. À la question : « (…) considérez-vous que leur discours [les personnalités porteuses d’idéologie réactionnaire] enrichisse la pensée commune ? » Vivien Hoch répondait en effet : « Il y a évidemment des porteurs d’idéologie, notamment les Soral, Dieudonné et Meyssan qui profitent et entretiennent cette détestation selon une stratégie bien déterminée. Leur diverses provocations, leur entretien de l’idéologie antisémite et leur ironie constante devrait les écarter du débat public ». Comme on le voit, Ménard était tout à fait absent de cette liste de « porteurs d’idéologie ».
Mieux, à une autre question, « Est-ce nécessaire de recueillir, par exemple, l’avis de Robert Ménard sur la une de Charlie Hebdo aujourd’hui ? » Vivien Hoch répondait : « Robert Ménard se pose tout à la fois en défenseur de la liberté
d’expression et victime de la “bienpensance” ou “pensée unique”, mais lui ne semble pas vouloir en profiter. Il semble bien plus en souffrance de ce jeu médiatique que manipulateur et stratège. Bien au contraire, il semble qu’il tente de s’exprimer sincèrement, sans stratégie invisible, et en cela il mérite un écho dans le débat public. S’il est vraiment sincère, il y a un vrai intérêt à recueillir son opinion sur la Une de Charlie Hebdo ». On constate ici que, même lorsque la journaliste tendait la perche au chercheur en citant le nom de Ménard, celui-ci prenait soin de ne pas faire d’amalgame.
Sûr de sa défense, Robert Ménard avait alors écrit à Maurice Szafran, alors patron de Marianne, pour lui réclamer des excuses. Réponse incroyable de l’intéressé : « Robert, Sur le fond, tu as raison. Mais tu sais fort bien que la journaliste ne présentera pas ses excuses. C’est étranger à la tradition de la presse française. » « C’est ridicule, et c’est surtout faux, avait confié à l’Ojim l’avocat de Robert Ménard, Me Goldnadel. Il arrive fort heureusement que la presse reconnaisse ses erreurs, présente des regrets ou s’excuse, que l’on songe aux « Pan sur le bec » du Canard Enchainé par exemple. » De son côté, l’avocate de Marianne avait plaidé la « maladresse journalistique », et avait expliqué qu’entretenir l’idéologie antisémite ne signifiait pas être antisémite…
Quoi qu’il en soit, l’actuel candidat à la mairie de Béziers avait décidé de porter l’affaire devant les tribunaux, qui viennent donc de lui donner raison. Dans un communiqué publié ces derniers jours, Robert Ménard se « félicite » de cette condamnation. Selon lui, elle « vient sanctionner un comportement inacceptable qui ternit une profession, celle des journalistes, déjà souvent critiquée, malaimée – et pas toujours sans raison — par une bonne partie de la population. » Se défendant de vouloir limiter la liberté de la presse, comme l’avait estimé l’avocate de Marianne, Ménard se réjouit de cette « arrogance aujourd’hui sanctionnée. » « Et ce n’est que justice », conclut-il. Une leçon pour la presse française ?
Voir le portrait que l’Ojim
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a consacré à Robert Menard
Crédit photo : Philippe Leroyer via Flickr (cc)