Ce mercredi, France Télévisions et son PDG Rémy Pflimlin ont été condamnés ensemble à verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 4 000 euros de frais de justice à Mireille Mathieu.
Celle-ci réclamait 100 000 euros de dommage et intérêt après avoir été raillée dans « On n’est pas couché » à la suite de ses propos sur la condamnation des Pussy Riot. Dans une émission russe, Mireille Mathieu avait jugé que ces jeunes filles, envoyées en camp de travail, étaient « un peu inconscientes » et que leur profanation de la cathédrale du Christ-Sauveur (Moscou) était un « sacrilège ».
Par la suite, la chanteuse avait publié un communiqué pour expliquer qu’elle avait été coupée au montage, ce que la chaîne russe a reconnu. Elle en avait profité pour réclamer la clémence vis-à-vis du groupe punk.
Pour la 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris, Laurent Ruquier et ses chroniqueurs n’ont pas, dans leurs moqueries, tenu compte de son communiqué. Les juges ont estimé que les propos tenus dans les émissions des 8, 22 et 29 septembre 2012 l’ont été « avec la plus grande légèreté et une absence caractérisée de prudence dans l’expression ».
S’ajoute à cela « une évidente malveillance à l’encontre de Mireille Mathieu, dans le but de la discréditer aux yeux du public, et ce au mépris de la vérité au moyen d’une dénaturation des faits qui ne saurait aucunement être légitimée par un droit à l’humour ».
Crédit photo : markb37uk via Flickr (cc)
#MireilleMathieu fait condamner @France_Tele http://t.co/wr7FlKq2OJ … @ojim_france pic.twitter.com/1uSGRvlnc7
— Claude Chollet (@ClaudeChollet) 11 Décembre 2014