Le vendredi 29 mai 2015, à l’occasion des dix ans du référendum sur le traité constitutionnel européen, la journaliste Natacha Polony avait lancé le Comité Orwell, chargé de défendre la « pluralité dans les médias ». Désormais, une étape a été franchie avec le lancement d’une web-tv, Orwell TV.
Ce lundi 20 mars, le Comité Orwell a en effet annoncé le lancement d’une « web tv d’information indépendante et souveraine » dont la mission sera de « décrypter l’actualité en apportant l’expérience professionnelle, la vision et les points de vue de (ses) membres ». On y retrouve, outre Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Benjamin Masse-Stamberger, Alexandre Devecchio, et bien d’autres.
Il s’agira d’un média en ligne d’information mais aussi « de conviction et d’opinions », avec en premier lieu la défense d’une « France souveraine », c’est-à-dire « indépendante économiquement, financièrement et territorialement, seule condition pour que le peuple puisse décider librement de son destin ».
On pourra donc y retrouver des éditos, des billets, des réponses aux questions des lecteurs ainsi que des « rencontres avec des personnalités rares dans les médias traditionnels ». Le site sera sans aucune publicité, garant d’indépendance, et sur abonnement (5 euros par mois ou 50 euros par an). Pour le découvrir, rien de plus simple : rendez-vous sur le site et inscrivez-vous, tout est accessible gratuitement pendant la première semaine.
Dans ce combat pour le pluralisme dans les médias, autant dire qu’un nouveau venu n’est jamais de trop. Mais à peine lancé, Orwell TV suscite déjà l’hostilité malveillante de certains Big Brother en herbe. André Loez, professeur d’histoire et contributeur au Monde des livres, n’a pas pu lutter bien longtemps contre une farouche pulsion délatrice. Dès le lundi 20 mars, il a ainsi contacté l’agence littéraire qui « gère les droits d’Orwell » afin qu’elle mette « fin à cette mascarade ». En attendant les suites de l’affaire, les internautes lui ont d’ores et déjà fait part de tout le bien qu’ils pensaient de cette démarche…
Quand tu t’appropries le nom d’un immense écrivain, à tes petites fins médiatiques et politiques, sans autorisation des ayants droit pic.twitter.com/cqLRlHBj2N
— André Loez (@andreloez) 20 mars 2017