L’anti-racisme est le communisme du XXIème siècle a pour coutume de dire Alain Finkielkraut. Il y a parfois mieux, le racisme anti-blanc sous couvert d’anti-racisme tout court. C’est ainsi que l’écrivain américaine Neil Irvin Painter a pu le 7 février 2019 déverser son mépris des Blancs à l’antenne de l’émission Quotidien de Yann Barthès sur TF1.
Le Blanc est stupide
Le Noir est stupide. Pardon, erreur c’est le Blanc selon les dires de Neil Irvin.
« Le Blanc est stupide, il ment, il est corrompu, il harcèle les femmes ».
La citation – au départ s’adressant à Donald Trump – est élargie à tous les Blancs. Imaginons qu’un écrivain blanc américain – parlant par exemple de l’acteur noir Bill Crosby accusé de harcèlement sexuel et élargissant à tous les Noirs américains dise « Le Noir, il est stupide, il ment, il est corrompu, il harcèle les femmes ». Sa carrière est finie, il est chassé de tous les plateaux télévisés, son éditeur le renie, ses voisins le chassent, sa femme divorce, ses enfants lui jettent des pierres, il se retire à la montagne et sombre dans l’alcoolisme.
Appel à la disparition des Blancs
Un peu plus loin, la charmante Neil Irvin, tout sourire, recommande aux Blancs de se métisser pour avoir la peau plus foncée et se protéger ainsi des rayons nocifs du réchauffement climatique. Rires complices de l’animateur et du public. Rappelons que dans ce type d’émission, le public est amené à applaudir à l’appel d’un chef de claques. Neil Irvin Painter est l’auteur d’une « Histoire des Blancs » (Max Milo éd.). Livre où dans un jargon marxo-racialiste elle dénonce « l’impérialisme de Jules César » et magnifie l’esclave noir, éternel pauvre opposé à la « blanchité » (sic).
Réactions en chaine
Le stagiaire de service (on espère que c’est un stagiaire) de France Soir défend la douce Irvin alors que Thierry Mariani dans un tweet annonce qu’il va saisir le CSA. Ce dernier recevra-t-il sa plainte ? Dans un long article du FigaroVox du 12 février 2019, l’avocat Gilles-William Goldnadel reprend une partie de l’argumentation qu’il avait développée dans son livre « Névroses médiatiques » que nous avions chroniqué ici. Il dénonce
« Une époque qui à la fois et en même temps traque le moindre soupçon, la moindre imputation d’a priori raciste lorsqu’il s’agit des peuples supposés victimes du racisme blanc et s’autorise les préjugés les plus grossiers et stéréotypés jusqu’à l’appel à la disparition ».
Gilles-William Goldnadel souligne surtout l’invraisemblable complaisance du public : « Le pire du pire, ce sont ces sombres idiots à la peau pâle qui tirent un masochiste et raciste plaisir à se haïr la peau ». Yann Barthès en tête de gondole.
L’émission se trouve ici.