Pauvres Inrocks ! La ridicule affaire de la Ligue du LOL, pétard mouillé transformé en tempête médiatique a coûté indument leur place à plusieurs journalistes, Élisabeth Laborde, la directrice de la publication et coupeuse de têtes de l’époque, a été remerciée et une nouvelle direction tendance féministe écriture inclusive a été mise en place, avec de piètres résultats.
L’empire médias de Pigasse mal en point
Alors que Matthieu Pigasse a quitté (volontairement ou sous pression, au choix) son poste prestigieux chez Lazard pour une autre banque américaine de second ordre, son petit empire médiatique est en piteux état. Il n’est plus persona grata au Monde et son influence y est quasi nulle. La vente annoncée de la totalité de ses actions au Tchèque Křetínský avait choqué et s’est transformée par la cession de la moitié de celles-ci et une perte de prestige considérable au sein de la rédaction comme de la direction. L’époque virale n’est guère favorable aux grands festivals de rock comme Rock en Seine et Radio Nova vivote sans plus. Et les Inrocks mon chéri ?
Nouveau plan social en perspective
La perte de quelques-uns de ses meilleurs rédacteurs (licenciés) et une nouvelle direction n’ont guère profité au titre. Selon la Lettre A les « ventes en kiosque se seraient effondrées sur la première partie de l’année » et on peut subodorer que la publicité a suivi, en particulier pour un titre très centré sur les évènements musicaux devenus rares.
Emmanuel Hoog a pris fermement en main le secteur médiatique de Pigasse. Il aurait été envisagé de transformer Les Inrocks en trimestriel, autrement dit acter sa disparition. Cette solution aurait été écartée. On parle maintenant d’une formule mensuelle. Douze numéros par an au lieu de cinquante-deux égalent ? Égalent …Égalent des économies significatives sur tous les postes de dépenses y compris sur le plan des effectifs, en particulier de journalistes. Un tiers des effectifs avaient disparu lors du précédent plan social sous la houlette d’Élisabeth Laborde. Combien cette fois-ci ? Les temps sont durs pour les adulescents du monde libéral libertaire.