La fin de l’émission d’NRJ12 sur la TNT et l’arrêt des chaînes payantes du groupe Canal+ pourraient porter un coup sévère au chiffre d’affaires de NRJ Group, qui s’attend à une chute de près de 60 millions d’euros.
C’est un coup dur pour la chaîne NJR12 : avec le non renouvellement de la chaîne sur la TNT et l’arrêt des chaînes payantes du groupe Canal +, NRJ Groupe s’attend à une baisse considérable de son chiffre d’affaires : après avoir dressé, le 27 février 2025, les perspectives financières qui s’ouvraient devant lui, le groupe a estimé qu’il pouvait s’attendre à une chute de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le non renouvellement de la chaîne sur la TNT représente le cœur de la chute, avec un montant estimé à 55 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter environ 3 millions d’euros, en lien avec la fin des chaînes payantes du groupe Canal + en contrat avec le pôle diffusion. Loin des années 2010 où NRJ était la première radio de France.
Voir aussi : NRJ : première radio de France
Perte d’annonceurs
Après vingt ans d’émission, la chaîne NJR12 a perdu sa capacité d’émettre le vendredi 28 février à minuit. Les possibilités d’émission alternative, comme l’a fait C8 en diffusant ses contenus sur des plateformes comme Youtube, semblent difficiles à mettre en œuvre pour NJR12 : en cause, le groupe souligne la perte d’audience « sur les cibles prioritaires des annonceurs », qui se manifesterait par « une diminution estimée à environ 80 % de son chiffre d’affaires ». Et d’ajouter : « cette perte de revenus ne permettra pas de couvrir les charges fixes de la chaîne, contraignant NRJ GROUP à arrêter l’exploitation de NRJ 12 ».
Pour faire face, le groupe semble envisager sérieusement la cession de son autre chaîne CHÉRIE 25. C’est d’ailleurs l’ensemble de son pôle télévisuel qui devrait être touché et le groupe réfléchit à réduire le montant des charges pour limiter les dégâts.
Diversification ?
Malgré ces nouvelles peu reluisantes, le groupe entend paraître confiant et assure être « plus déterminé que jamais ». À l’aide de sa trésorerie, qui comptait plus de 350 millions d’euros à fin décembre 2024, il annonce chercher dans l’avenir à « renforcer ses pôles Radio et Diffusion, sa diversification et son innovation pour soutenir sa croissance future ».