« Que représentent aujourd’hui [les] ventes de journaux en ligne ? Peuvent-ils compenser les exemplaires perdus chaque année sur le papier ? » Ce sont les deux questions auxquelles le journaliste Erwann Gaucher répond, chiffres à l’appui, sur son site internet.
La réponse est claire : les journaux numériques se vendent mieux, mais ne représentent encore qu’un faible pourcentage du tirage global.
Ainsi, en 2012, les abonnements numériques ont doublé pour Libération et Le Figaro. Pour le premier, « la hausse du numérique compense quasiment la baisse du papier ». Mieux, Le Figaro est « l’un des seuls quotidiens nationaux à terminer l’année 2012 dans le vert », grâce à la progression des ventes numériques. Celles-ci sont cependant minimes, puisqu’elles ne représentent que 2,2% des ventes globales, pour 7,2% pour Libération et 8,2% pour Le Monde. Même constat pour Les Échos, La Croix, et L’Équipe. Le Parisien — Aujourd’hui en France et L’Humanité ont, en revanche, raté leur virage numérique, avec seulement 4 exemplaires numériques vendus par jour, pour le quotidien communiste !
Pour Erwann Gaucher, la cause est entendue. En 2013, « la plupart des quotidiens nationaux devraient assez nettement compenser grâce au numérique les pertes de ventes du papier ».
Source : erwanngaucher.com