[Première diffusion le 25 janvier 2016] Rediffusions estivales 2016
Les observateurs avertis de la presse et les lecteurs de l’Ojim le savaient déjà depuis un moment. Malgré tout, un aveu officiel de la part de l’un des tenants de la pensée correcte ne fait jamais de mal.
Vendredi 15 janvier, l’émission « 28 minutes » sur Arte, revenait sur l’actualité du moment. À cette occasion, l’émission a abordé la délicate question du traitement médiatique des agressions de masses à Cologne (voir le dossier de l’Ojim sur le sujet).
Plusieurs jours après les faits, les médias ont tu le lien, pourtant évident, entre ces agressions sexuelles et les clandestins qui étaient majoritairement impliqués. « Un silence coupable ? », s’interroge-t-on sur le plateau d’Arte. Pour Jean Quatremer, journaliste à Libération et europhile convaincu, la presse française, dont lui-même, « cache en permanence l’origine ethnique » des étrangers.
« Je me rappelle d’un article, un truc absolument extraordinaire sur une affaire de tournante en banlieue parisienne. Tous les noms avaient été changés, ce que l’on fait régulièrement, parce qu’on ne sait pas encore les identités. C’étaient tous des Alain, des Frédéric, des Marcel, des Maurice, sauf qu’en réalité c’était des Mohammed, des Ahmed, etc. », rapporte-t-il.
Et celui-ci de souligner la tendance de « la presse bien-pensante », des « bobos parisiens », à masquer l’origine des délinquants lorsqu’ils sont étrangers.
« On cache, mais nous-mêmes [la presse française] en permanence, c’est un élément [l’origine ethnique] qu’on ne donne pas », confesse-t-il le plus tranquillement du monde.
Par peur de « discriminer », mais aussi pour pouvoir continuer à vanter leur modèle de société ouverte , nos journalistes préfèrent ainsi occulter ou trafiquer les faits et tout le monde, dans ce petit milieu, a l’air de s’en satisfaire. Tout le monde, à commencer par Quatremer, l’homme qui en mars 2015 voulait établir un « cordon sanitaire » médiatique autour du FN, premier parti de France. Les mêmes journalistes ne cessent par ailleurs de donner des leçons de journalisme au monde entier et de fustiger les manipulations médiatiques en Russie ou ailleurs…
Sur le plateau, l’écrivain et éditeur Charles Dantzig n’a pas été ému par l’aveu de Quatremer. « On ne le donne pas pour éviter au populisme de se réveiller », a‑t-il commenté, sûr de son bon droit. Comprendre : tout ce qui va à l’encontre de la vision journalistique du monde est à masquer de peur que l’exposé de la simple vérité ne « réveille » les électeurs.
Mais s’il y a risque qu’ils se réveillent„ n’est-ce pas qu’on les avait préalablement endormis ?