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L’offensive médiatique contre la défense des frontières européennes s’intensifie. Seconde partie

25 décembre 2021

Temps de lecture : 7 minutes
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L’offensive médiatique contre la défense des frontières européennes s’intensifie. Seconde partie

Temps de lecture : 7 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 20/10/2021

Dans la crise migratoire qui est en cours, de puissants lobbies sont à l’œuvre pour influencer les gouvernements et faire accepter aux populations européennes l’immigration clandestine massive qui arrive en Europe. Les nombreuses initiatives d’officines subventionnées par l’Open Society de George Soros montrent que ces lobbies ont un plan d’action précis pour parvenir à leurs fins. Dans le véritable combat idéologique qui est mené, qui aboutit notamment à l’islamisation grandissante du continent européen, les médias de grand chemin sont de précieux alliés. Les exemples récents que nous présentons dans une série de 2 articles illustrent une nouvelle fois cette stratégie qui ne doit rien au hasard. Seconde partie.

Voir aus­si : L’offensive médi­a­tique con­tre la défense des fron­tières européennes s’intensifie. Pre­mière partie

La mise en cause des pays qui pratiquent des refoulements

Après avoir évo­qué la cam­pagne d’opinion en faveur des ONG qui recueil­lent des migrants en mer méditer­ranée et celle de dén­i­gre­ment de Fron­tex, nous présen­tons aujourd’hui la plus récente offen­sive d’une officine proche de l’Open Soci­ety de George Soros, Light­house Reports. Le rôle des médias dans ces cam­pagnes d’opinion n’a d’égal que leur manque total de mise en per­spec­tive des faits relatés.

Plusieurs pays d’Europe cen­trale et la Grèce sont depuis quelques années mis en cause en rai­son des refoule­ments que leurs douaniers pra­tiquent aux fron­tières. Ces accu­sa­tions sont tou­jours forte­ment médi­atisées, comme en témoignent les titres de ces quelques articles :

« Des témoignages la Grèce accusent de refouler des réfugiés ! » selon Break­ing news le 26 août 2020.

« Plusieurs pays européens accusés de refoule­ments illé­gaux et d’exactions con­tre des migrants » titrait Le Monde le 13 mai 2021. A chaque fois, dans les arti­cles trai­tant de la ques­tion, les douaniers des pays européens ont le mono­pole de la vio­lence, alors que les migrants sont invari­able­ment paci­fiques. La vio­lence des migrants est ain­si présen­tée en mode mineur dans les médias de grand chemin, comme nous le rela­tions dans un arti­cle en août 2021. Des révéla­tions récentes nous don­nent quelques infor­ma­tions sur les sources des médias de grand chemin.

L’enquête à charge de Lighthouse Reports

Le 6 octo­bre 2021, le média Light­house Reports pub­li­ait sur son site une enquête menée notam­ment avec Libéra­tion sur « l’armée de l’ombre de l’Europe démasquée », con­sacrée aux refoule­ments qui seraient pra­tiqués aux fron­tières de l’UE.

Qui est Light­house Reports ? Le média se présente sur son site comme un média à but non lucratif basé aux Pays-Bas qui a une activ­ité de jour­nal­isme d’investigation. Le nom­bre de ses parte­naires est impres­sion­nant. En France, on peut citer Libéra­tion, Arte, Radio France. Pami les médias inter­na­tionaux parte­naires fig­ure Belling­cat, une officine financée notam­ment par le mil­liar­daire améri­cain George Soros.

Voir aus­si : Mécaniques du jour­nal­isme : France Cul­ture en parte­nar­i­at avec Belling­cat, financé par Soros et cie

Encore plus révéla­teur, bien que le média proclame la main sur le cœur avoir une stricte indépen­dance édi­to­ri­ale, l’Open soci­ety fon­da­tions et l’Open soci­ety euro­pean pol­i­cy insti­tute de George Soros fig­urent par­mi les dona­teurs du média. Etrange coïn­ci­dence pour qui con­nait les con­vic­tions de George Soros en faveur de l’ouverture des fron­tières et de l’accueil par les pays européens de mil­lions d’africains musul­mans, comme il ne cache pas en avoir le projet.

En dépit des par­tis pris que peut avoir l’enquête menée par Light­house Reports, les médias de grand chemin lui ont offert en ce début du mois d’octobre un accueil sans aucunes réserves. Par­mi les très nom­breux titres qui ont repris les prin­ci­paux élé­ments de l’enquête à charge menée par Light­house Reports, on peut citer notamment :

Le Monde qui titrait ain­si le 7 octo­bre : « Des migrants refoulés illé­gale­ment aux fron­tières de la Grèce et de la Croat­ie »

Pour le média qatari Al Jazeera le même jour, c’était « La Croat­ie, la Grèce et la Roumanie refoule­ment des migrants en toute illé­gal­ité ».

Frontex devient le contrôleur des non refoulements

La mise en accu­sa­tion de cer­tains États et la cam­pagne d’opinion relayée par les médias de grand chemin ont eu un effet immé­di­at : le change­ment de rôle de Fron­tex. Alors que ses agents sont cen­sés aider les Etats mem­bres de l’espace Schen­gen à pro­téger leurs fron­tières, la com­mis­saire européenne aux affaire intérieures, Ylva Johans­son, s’empressait dès le 8 octo­bre de dénon­cer lors d’une con­férence de presse « des vio­lents refoule­ments aux fron­tières de l’Union européenne ».

Quelque jours avant, le 24 sep­tem­bre, Ouest-France nous appre­nait que « L’Union européenne demande à la Pologne d’autoriser Fron­tex à la fron­tière biélorusse ». Quelle était la rai­son de cette demande : « Il est essen­tiel pour la Pologne de rem­plir effi­cace­ment ses fonc­tions de ges­tion des fron­tières. Toute­fois, cela ne doit pas se faire au détri­ment de la vie humaine » déclarait un porte-parole de la Com­mis­sion européenne lors d’une con­férence de presse. Cha­cun aura com­pris qu’il s’agit pour les agents de Fron­tex de « mar­quer à la culotte » les douaniers polon­ais pour qu’ils ne refoulent pas tous les clan­des­tins qui se pressent à sa fron­tière avec la Biélorussie.

Le mea culpa de certains pays européens

Si le gou­verne­ment polon­ais est resté ferme dans sa stratégie de pro­tec­tion de ses fron­tières, la Croat­ie et la Grèce ont, comme l’annonçait notam­ment 20 Min­utes annon­cé le 8 octo­bre men­er une enquête dans leurs pays con­cer­nant les allé­ga­tions de mau­vais traite­ments dont auraient été vic­times cer­tains migrants.

Alors que de nom­breux médias de grand chemin, à l’instar des Échos le 7 octo­bre, repre­naient mots pour mots des élé­ments de lan­gage de la com­mis­sion européenne sur la néces­sité de con­clure au plus vite le pacte européen sur la migra­tion et l’asile, afin de « soulager les pays de pre­mier accueil » (traduire : accepter l’immigration clan­des­tine et la répar­tir dans toute l’Europe), Le Monde nous appre­nait le lende­main qu’ «  une dizaine de pays européens ( étaient ) par­ti­sans de la con­struc­tion de « murs » aux fron­tières extérieures de l’Union ». Entre les deux visions de l’avenir du con­ti­nent européen, les médias de grand chemin sem­blent avoir choisi la leur. Peu importe que celle-ci soit forte­ment influ­encée par un mag­nat améri­cain  qui ne subi­ra jamais les con­séquences de la sub­mer­sion migra­toire de l’Europe qu’il promeut.

Dernier épisode en date : la France mise en accusation

Mais la France n’est pas en reste. Alors que les clan­des­tins sont de plus en nom­breux à essay­er de pass­er au Roy­aume Uni à par­tir des côtes du Calai­sis, une autre officine financée par l’Open Soci­ety de George Soros, Human Rights Watch, livrait début octo­bre aux médias un rap­port sur les pra­tiques vio­lentes alléguées des policiers à l’encontre des migrants dans la région côtière. Ce qui ame­nait Libéra­tion à titr­er le 7 octo­bre : « Humil­i­a­tion et har­cèle­ment quo­ti­di­ens» : Human Rights Watch dénonce les pra­tiques poli­cières con­tre les migrants à Calais et Grande-Syn­the ».

Dans le con­cert de défenseurs de la veuve et de l’orphelin (bien que les migrants soient pra­tique­ment tous des hommes), le jour­nal Présent était bien seul à rap­pel­er quelques élé­ments de contexte :

« Sans sur­prise, le rap­port ne prend pas en compte les trou­bles innom­brables provo­qués par les clan­des­tins dans la région depuis de longues années. Les vic­times d’agressions et de vio­ls sont légion, qu’il s’agisse de riverains ou de camion­neurs. Les bagar­res entre migrants sont égale­ment fréquentes. »

Une nou­velle fois, hormis quelques médias alter­nat­ifs, il s’agit encore et tou­jours de présen­ter les migrants comme des vic­times et les autorités des pays européens comme des bour­reaux. Une vision binaire qui passe de moins en moins bien dans l’opinion publique, en dépit de la ligne édi­to­ri­ale invari­able­ment pro-migrants des médias dominants.

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